Un automne rouge et noir
Un automne rouge et noir
Ménard, Marc  
  • Éditeur : Tête première
  • Collection : Tête ailleurs
  • EAN : 9782925035602
  • Code Dimedia : 000224299
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature québécoise, Polar / Roman noir
  • Pages : 224
  • Prix : 24,95 $
  • Paru le 21 mars 2022
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: AUTRON
  • Groupe: Policier / Thriller / Noir
  • Date de l'office: 16 mars 2022
  • Langue d'origine: français
  • Moins d'informations...
EAN: 9782925035602

Aussi disponible en version numérique:

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Dans une quête identitaire truffée de dilemmes, un homme tente de faire les « bons choix » afin d’offrir à sa famille une vie décente

Automne 1936. Stan, jeune homme sensible, curieux et un peu naïf, vit à Montréal. À dix-huit ans, orphelin de père, il cohabite avec sa mère et sa sœur. Chômeur et désœuvré comme tant d’autres, il est incapable de contribuer au revenu familial et le trio en arrache. Il décide de prendre tous les moyens afin de substituer à la figure de son père décédé. Jusqu’où sera-t-il prêt à aller pour offrir à sa famille une vie décente ? Coincé entre les tensions croissantes opposant la gauche communiste et les fascistes d’Adrian Arcand, les activités criminelles et les sentiments amoureux, Stan tentera tant bien que mal de faire les « bons » choix, le long d’un chemin truffé de dilemmes et de désillusions ; celui de la vie.
 

AUTEUR(S)

Marc Ménard est professeur à l’école des médias de l’Université du Québec à Montréal. Il est l’auteur de plusieurs études sur les industries culturelles, l’économie politique de la communication et les technologies numériques. Il est né à Montréal, où il vit encore. Son précédent livre, Brasiers, a été publié en 2020 aux éditions Tête première. Un automne rouge et noir est son troisième roman.
 

Extrait

La table de cuisine dont le bois usé est marqué de taches et d’éraflures, les chaises bancales réparées avec des clous et de la broche, la vaisselle dépareillée et ébréchée qui traîne dans l’évier, les vêtements usés et maintes fois raccommodés qui pendent sur la corde suspendue à côté du tuyau de poêle, jusqu’à la suie des locomotives qui obscurcit nos fenêtres et jette une ombre sur nos vies. Une odeur fétide imprègne nos vêtements et notre peau, nos ongles et nos cheveux, une odeur exécrable, celle de la misère.
 




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