Pas dire
Pas dire
Thery-Guilbert, Baptiste  
  • Éditeur : Annika Parance Editeur
  • Collection : Sauvage (#7)
  • EAN : 9782925085133
  • Code Dimedia : 000217060
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature française, Littérature LGBTQ+
  • Pages : 112
  • Prix : 13,00 $
  • Paru le 26 avril 2021
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EAN: 9782925085133

Aussi disponible en version numérique:

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Paris. Période : 1987-1992. Sur fond d’épidémie de sida, le narrateur essaie de dire les choses mais n’y parvient pas correctement. Il a une histoire avec un jeune garçon de son âge, *******, qui n’assume pas sa sexualité et fait tout pour la rejeter. La relation est violente, intense et cruelle, mais se poursuit malgré la souffrance. Les amis du narrateur, Mathieu et Hervé, tentent de comprendre la nature de cette relation, peut-être de l’en sortir. Hervé est atteint du sida, est souvent hospitalisé et en meurt finalement. Le narrateur s’enlise. ******* disparaît. 
 
 
On peut lire Pas dire  en commençant par le début du livre ou par la fin. Ceux qui préfèrent le sens chronologique choisiront la deuxième option. L’expérience en sera autre.

Extrait

« Ses mains glissent sur le volant chaud de la voiture. Il aime conduire — il aime me conduire. Nos peaux sont salées. Ça gratte en haut du dos. Toutes les surfaces de la voiture sont chaudes. Nos corps sont chauds. Il sait que je le regarde. Ses longs cils encore plus longs que d’habitude. Lorsque la lumière du soleil éclaire son visage et ses yeux. Le reste. Je ne sais pas si ce que j’écris est vraiment arrivé. »
« Je ne sors plus de chez moi depuis une éternité, trop peur de le croiser. Essayé hier, mais sans succès, passé la porte d’entrée de l’immeuble j’ai failli vomir sur la gardienne qui rentrait des courses. Elle m’a demandé si j’allais bien.
Vous n’auriez pas vu un jeune homme blond dans le quartier ? Par hasard ? Celui de l’autre jour ?
Elle est vite rentrée chez elle et j’ai entendu la serrure se fermer à double tour. Je ne pensais pas faire peur à une vieille dame. Elle ne comprend pas que j’ai peur moi aussi, bien plus qu’elle. Peur qu’il vienne, qu’il m’attende devant chez moi, ou au coin de ma rue. Peur qu’il m’assassine. »




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