Revue Dada, no 254: Arcimboldo & Cie
Revue Dada, no 254: Arcimboldo & Cie
Collectif  
Ullmann, Antoine (Sous la direction de) 
  • Éditeur : Arola
  • Collection : Revue Dada
  • EAN : 9782358801485
  • Code Dimedia : 000218008
  • Format : Revue & périodique
  • Thème(s) : BEAUX-ARTS, JEUNESSE
  • Sujet(s) : Arts, Arts - Jeunesse, Documentaire - Jeunesse, Peinture
  • Pages : 52
  • Prix : 16,95 $
  • Paru le 10 mai 2021
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EAN: 9782358801485

Giuseppe Arcimboldo (1527-1593) a été l’un des artistes favoris des plus puissants empereurs européens à la fin de la Renaissance. Et pourtant, ce ne sont pas ses portraits de cour qui l’ont rendu célèbre, mais de surprenantes têtes composées faites de plantes, d’animaux et d’objets en tous genres !
DADA mène l’enquête dans une Europe du XVIe siècle, fascinée par les cabinets de curiosités. Vous découvrirez les secrets de cette surprenante cuisine artistique, dont les recettes ont depuis été adoptées par de nombreux artistes modernes et contemporains : Dalí, Duchamp, Tinguely, Koons…

Imaginez-vous à New York, en décembre 1936. Alfred Barr, directeur du Museum of Modern Art (MoMA), est sur le point d’inaugurer une exposition ayant pour thème « L’art fantastique, dada, le surréalisme ». Au milieu des œuvres de Duchamp, Dalí, Magritte ou Miró, figurent celles d’un artiste né 400 ans plus tôt. Vous voilà nez à nez avec cinq œuvres d’un certain Arcimboldo dont vous n’aviez jamais entendu parler. Des natures mortes, composées de fruits, légumes, animaux et autres objets mais qui, en les regardant mieux, forment en réalité des portraits. Vous n’êtes pas près d’oublier ces têtes composées, et vous n’êtes pas les seuls : elles vont rejoindre les tableaux les plus célèbres de l’histoire de l’art. Dalí lui-même fera d’Arcimboldo le père du surréalisme. Et depuis, ses œuvres ne cessent d’inspirer les artistes modernes et contemporains. Vous en trouverez ainsi de multiples échos tout au long de ce DADA.
Mais si les œuvres d’Arcimboldo continuent de résonner en nous aujourd’hui encore, c’est aussi car nous n’avons pas fini de percer tous leurs secrets. En peignant des visages entièrement composés d’éléments naturels, Arcimboldo nous rappelle aussi que l’homme, qui s’est longtemps cru au centre du monde depuis la Renaissance, n’est finalement qu’une petite partie d’un plus grand tout qui le dépasse. Amusantes au premier abord, les œuvres d’Arcimboldo n’ont pas fini de nous surprendre.

AUTEUR(S)

Né en 1980 à Saint-Jean-de-Luz, Nicolas Barrome Forgues est un illustrateur plasticien tout-terrain installé à Paris. Influencé par la pop culture autant que par la peinture classique, passionné par la couleur et les textures, son univers est fourni et détaillé, ses images souvent complexes et à plusieurs niveaux de lecture. Chez Nicolas, on croise toutes sortes d’animaux poilus, des chiens qui louchent, des poulpes géants et beaucoup de références au cinéma fantastique. Il peut donner vie aux fruits et légumes, détourner des icônes religieuses ou mettre en images ses souvenirs d’enfance tels que la fête foraine ou les plats de Maman. Sans se donner de limite, il emprunte à la fois aux grands maîtres de la peinture classique et aux créateurs de Bob l’éponge.

Table des matières

Le mystérieux monsieur Arcimboldo
Hormis ses drôles de portraits en fruits et légumes, la majorité de son œuvre et de sa vie reste un mystère. Que savons-nous du peintre ?
Drôles de tableaux ?
Des tableaux étranges qui à nos yeux semblent parfois très rigolos ! Mais ont-ils vraiment été conçus pour amuser la cour ?
Au menu de l’empereur…
Nature morte ou nature vivante ? Les créations d’Arcimboldo pour l’empereur Ferdinand Ier fourmillent de références à de véritables figures.
Bienvenue dans mon cabinet de curiosités
À la Renaissance, des « curiosités » venues du monde entier passionnent les riches collectionneurs, et ne manquent pas d’inspirer les artistes, comme Arcimboldo.
Recettes monstrueuses
Les œuvres d’Arcimboldo ont parfois un air monstrueux. Entre fascination et dégoût, c’est un thème en vogue au 16e siècle.
Tout Arcimboldo en une œuvre
Très proche de l’empereur Rodolphe II, il va signer, alors à la fin de sa carrière, un fabuleux portrait à son effigie.
À la cour d’Arcimboldo
Après sa mort en 1593, il tombe dans l’oubli… Jusqu’au 20e siècle, où il est redécouvert par les surréalistes et propulsé au-devant de la scène !




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