Garçon qui parlait avec les mains (Le)
Garçon qui parlait avec les mains (Le)
Beau, Sandrine  
Doumont, Gwenaëlle (Illustré par) 
  • Éditeur : Alice
  • Collection : Primo
  • EAN : 9782874262661
  • Code Dimedia : B0006186
  • Format : Broché
  • Thème(s) : JEUNESSE, SANTÉ & PSYCHOLOGIE
  • Sujet(s) : Handicaps, Litt. jeunesse 12 ans et +, Litt. jeunesse 9-12 ans, Littérature jeunesse
  • Pages : 96
  • Prix : 21,95 $
  • Paru le 23 novembre 2015
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EAN: 9782874262661

Un nouvel élève arrive dans la classe de Victoria. Surprise : il est espagnol ! Autre surprise : il ne parle pas car il est sourd. Enfin si, il parle, mais le langage des signes. Il s’appelle Manolo et a de très beaux yeux. Les deux enfants deviennent immédiatement complice et communiquent par un mélange de signes, de mots articulés et de gestes. Après quelques semaines, un parent d’élève de la classe annonce à la maman de Victoria qu’une pétition est en train d’être signée pour que Manolo soit envoyé dans un centre spécialisé. Selon lui, il est indispensable que les enfants bénéficient d’une éducation correcte et ne soient pas ralentis par la présence du petit handicapé... La maman de Victoria en est scandalisée tout autant que sa fille. À l’école, des clans se sont formés et il y a beaucoup de grabuge dans la cour de récré. Victoria fait ce qu’elle peut pour que son ami ne soit pas triste à cause de son handicap. Mais c’est difficile quand les gens vous regardent d’un air gêné, curieux, ou même méprisant parce que vous ne parlez pas « normalement ». C’est finalement une idée de Victoria qui va permettre à Manolo de vraiment s’intégrer dans la classe : faire un exposé sur le sujet de la surdité et le clôturer par un exercice pratique. Chaque élève va mettre des boules roses dans ses oreilles et de les garder pendant quelques heures, pour se mettre à la place de Manolo pendant un instant. Les enfants ont l’impression d’être dans un aquarium. Ils réalisent que lire les notes de la maîtresse sans entendre les explications, c’est très compliqué et très fatiguant ! Et pourtant, Manolo y arrive très bien...
 
Un beau texte qui parle à la fois de multiculturalité et de handicap. Une pétition pour sauvegarder le niveau de l’enseignement, ça pourrait être caricatural, mais ça ne l’est malheureusement pas. Et, dans ce récit – et c’est souvent le cas dans la vie aussi – c’est les enfants qui feront preuve le plus rapidement de tolérance et d’ouverture d’esprit.

AUTEUR(S)

Sandrine Beau aime bien quand ça n’est jamais pareil. C’est sûrement pour cette raison qu’elle a été animatrice radio, réalisatrice de films vidéo, clown ou encore Madame Météo. Maintenant, elle écrit des histoires pour les enfants et les jeunes lecteurs, seule ou avec d’autres auteurs, parce que travailler à plusieurs, c’est rigolo ! Ses histoires ont été publiées chez Grasset Jeunesse, Alice Jeunesse, Oskar Editeur, Talents Hauts... Mais aussi dans la presse, ou encore jouées sur scène, par la Compagnie théâtrale Teraluna.

Chez Alice Jeunesse, elle a participé au roman à 7 voix paru début mars 2012 : On n’a rien vu venir (Deuzio) Elle est aussi l’auteur de Toute seule dans la nuit (Primo, 2013) illustré par Eva Chatelain et de la série Les aventures mégachouettes de Mademoiselle Chacha (Primo 2013), illustrée par Ariane Pinel.
 
Née en 1972 à Charleroi, Gwenaëlle Doumont est illustratrice depuis 2007. À l’immense plaisir de dessiner se joint l’envie de faire rire avec un dessin qu’elle veut spontané et drôle.




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