Shi-shi-etko [nouvelle édition]
Shi-shi-etko [nouvelle édition]
Campbell, Nicola I.  
LaFave, Kim (Illustré par) 
Lavoie, Diane (Traduit par) 
  • Éditeur : Plaines (Des)
  • Collection : Premières Nations
  • EAN : 9782896118069
  • Code Dimedia : 000199315
  • Format : Broché
  • Thème(s) : ART DE VIVRE & VIE PRATIQUE, JEUNESSE, LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Album - Jeunesse, Autochtones, École, Enfance / Famille, Jeunesse - Divers, Litt. jeunesse 6-8 ans, Littérature canadienne, Sélection filles - Jeunesse
  • Pages : 32
  • Prix : 12,95 $
  • Paru le 17 juin 2019
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: ETKO
  • Groupe: Albums jeunesse
  • Date de l'office: 13 juin 2019
  • Langue d'origine: anglais
EAN: 9782896118069

L’histoire ici racontée est celle d’une fillette autochtone nommée Shi-shi-etko, ce qui signifie « qui aime jouer dans l’eau ». Le peuple de Shi-shi-etko a toujours vécu en Amérique du Nord, vivant de la chasse, de la pêche et de cueillette, ramassant des plantes médicinales, confectionnant lui-même ses vêtements, fabriquant ses habitations, établissant ses propres règles, prenant soin de ses territoires traditionnels, racontant des histoires, chantant et dansant. Les enfants autochtones étaient l’objet de tant d’amour qu’ils étaient élevés ensemble par toute la communauté : parents, grands-parents, tantes, oncles, cousins et aînés.

Voilà que Shi-shi-etko doit aller au pensionnat indien : la loi l’exige. Une fois là-bas, elle ne verra plus ses parents pendant plusieurs mois ou même plusieurs années, elle perdra son nom traditionnel, et elle sera obligée de parler en anglais, langue qu’elle ne connaît pas. Pendant longtemps, le gouvernement du Canada a estimé que les Autochtones étaient des peuples non civilisés et adopté des lois forçant les enfants autochtones à vivre dans des pensionnats pour y apprendre la culture et la religion européennes. Des enfants d’à peine quatre ans y ont été envoyés, même si la plupart du temps ils y entraient entre cinq et six ans. Les parents qui refusaient d’obtempérer étaient incarcérés. Peut-on imaginer une communauté sans enfants? Des enfants sans parents?

Les peuples autochtones subissent encore de nos jours les effets négatifs du système de pensionnats. On dit qu’il faudra à notre peuple sept générations pour en guérir.




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