On sera pas éternels alors soyons lents
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La poésie de Madeleine Lefebvre sent la terre humide et l’air froid. Elle convoque la liberté et le désir, habite les corps en mouvement et illumine leurs cicatrices. Les mots portent en eux tantôt une respiration profonde, tantôt une fougue et une énergie à perdre haleine, perdre pied, perdre le nord. Dans ce territoire fait de larges vents et de courage, le courage de rire fort, le poème est une invitation à ralentir la cadence des jours.
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