Lettres québécoises, no 183
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Pour son numéro de décembre 2021, LQ propose un dossier consacré à l’essai québécois d’aujourd’hui. Dirigé par sa nouvelle rédactrice en chef, Mélikah Abdelmoumen, il comprend une série de micro-essais, signés par des auteurs et autrices majeur·es de diverses origines et générations, qui donnent au genre une vitalité indéniable : Marco Micone, Pascale Navarro, Nicolas Lévesque, Maïka Sondarjee, Dalie Giroux, Étienne Beaulieu, Yvon Rivard, Rosa Pires, France Théoret, Mathieu Bélisle et Frédérique Bernier.
LQ leur a donné comme point de départ commun la question que pose Valérie Lefebvre-Faucher dans son plus récent livre, Promenade sur Marx – ouvrage qui rend hommage à la force du collectif en littérature, à l’importance de la solidarité et du groupe, plutôt qu’à la désignation d’individus et de figures solitaires à vénérer : « Écrivons-nous pour changer le monde ? Pour toucher les autres humains ? Ou pour adorer des statues ? »
Pour clore le dossier, deux missives : l’une de l’écrivaine canadienne d’origine sénégalaise Ayavi Lake au regretté Serge Bouchard, essayiste majeur dont la voix comme la plume ont été pour elle le moyen d’ancrer ses racines au Québec ; l’autre de Jean-Philippe Pleau, une « déclaration d’amour » aux auteur·rices et éditeur·rices d’essais du Québec.
Le cahier Vie littéraire accueille trois nouvelles chroniques! Mark Fortier, éditeur chez Lux et essayiste, signe « Pense-bête ». La chronique « pour la suite du monde » est celle de l’intellectuel·le, militant·e et poète Laura Doyle Péan. Quant à la troisième, intitulée « Une chambre à soi ? », LQ l’a voulue tournante : à chaque numéro, un auteur ou une autrice est invité·e à parler de son lieu ou de ses lieux d’écriture, des conditions qui doivent être réunies pour qu’il ou elle y parvienne… ou de l’écart entre les conditions qui devraient être réunies et celles dans lesquelles il ou elle a fini par parvenir à écrire, loin des idéaux et de ce qui semblait nécessaire, près de quelque chose comme les aléas de la vie (enfants, bruits, maladie, conjoint ou conjointe…). Annie Goulet, autrice et éditrice, en est la première invitée.
Quant à Yvon Paré, il reste dans nos pages avec sa chronique rebaptisée « Temps d’arrêt ».
Le cahier Création a pour poète invitée Natasha Kanapé Fontaine, alors que Louise Desjardins y signe une nouvelle intitulée Mille miettes. Eloy Maz illustre un extrait de Valide, le roman de Chris Bergeron, et René-Daniel Dubois inaugure un nouvel espace, « Le Labo », lieu de folie libre où ni les genres littéraires ou artistiques, ni les formes, ni les conventions ne devront freiner les expérimentations des invité·es.
Enfin, c’est Dimani Mathieu Cassendo qui illustre notre dernière page, avec la première d’une série de mini-bédés intitulée POFASYL. Iel vient remplacer Stéphane Dompierre et Pascal Girard, qui ont décidé de passer la main après plus de quatre années de fidélité à LQ
Le cahier Critique recense quant à lui une trentaine de titres parus récemment.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
