Ma vie en partage
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« Vous savez dans la vie, tout est possible. Je l’affirme parce que tout m’est arrivé. Le pire le plus souvent, mais aussi le meilleur. Car ma vie est une très longue chaîne d’expériences. J’ai connu le ghetto de Varsovie où mon père a été tué devant mes yeux. J’ai perdu ma mère et mes frères dans les camps de concentration des nazis. Puis, un deuxième drame a bouleversé ma vie en 1970. Un incendie de forêt a emporté ma première femme Dina avec mes quatre enfants. (…) Si j’ai accepté de vous parler aujourd’hui Mélanie, si je parle aux jeunes générations à travers vous, c’est que je dois continuer de parler en leur nom. Au nom de ma famille, au nom de tous ces hommes et femmes qui se sont battus pour la liberté, la justice, et la dignité humaine. » — Martin Gray
« Pourquoi a-t-il voulu tant vivre ? Vivre avec autant de souffrance : n’aurait-il pas été plus facile de mourir ? Ces deux questions me revenaient constamment en tête lorsque j’ai découvert le livre de Martin Gray, Au nom de tous les miens, écrit il y a plus de 40 ans. Je n’arrivais pas à comprendre ce qui l’avait tenu en vie après avoir perdu tous les siens : ses parents, ses frères, ses voisins, ses amis… Et puis sa femme et ses enfants. À qui et à quoi s’est-il accroché pour surmonter ce qui semble insurmontable ? Comment a-t-il pu tenir le coup alors que nous sommes si nombreux, dans nos sociétés occidentalisées et prospères, à nous perdre, à décrocher, à sombrer dans la dépendance et même à vouloir mourir ? J’ai ressenti soudain l’urgence de lui parler avant qu’il ne soit trop tard. » — Mélanie Loisel
Lisez l'article de Cécile Gladel sur le site de Radio-Canada sur cette improbable rencontre entre une jeune Québécoise et un grand homme qui a survécu aux pires épreuves de la vie.
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Lisez l’article de Christian Rioux dans Le Devoir.
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