Au pays des riches oisifs
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Traduit de l’anglais (Canada) par Stéphane Brault.
Une critique acerbe du capitalisme à travers les tribulations humoristiques de riches désœuvrés, par le « Mark Twain canadien ».
Bienvenue à Plutoria, métropole imaginaire des États-Unis, où une minorité de puissants, notables et affairistes se réunissent au sein du club du Mausolée pour accaparer la richesse collective et détourner la démocratie en leur faveur, où les églises se vident au profit de sectes pseudo-orientales, où les universités sont inféodées aux nouveaux riches – ces oisifs qui ne savent plus comment dépenser leur argent…
À travers une galerie de personnages hauts en couleur, dont on suit les déambulations humoristiques, le romancier et professeur d’économie Stephen Leacock analyse dès 1914, avec un regard acéré et caustique, la transformation des pratiques et des mœurs engendrée par un capitalisme alors en plein essor.
Issu d’une famille modeste de l’Ontario, Stephen Leacock (1869-1944) fut professeur d’économie politique à l’Université McGill de Montréal de 1908 à 1936. Parallèlement, il publie des biographies de Mark Twain et Charles Dickens, mais surtout des livres humoristiques, qui demeurent des classiques, comme Bienvenue à Mariposa, Panique à la banque, L’Île de la tentation et Le Plombier kidnappé. Son impact sur la littérature humoristique du XXe siècle fut considérable, de James Thurber et Robert Benchley à Woody Allen et aux Monty Python.
Né en 1962 à Clinton (Ontario), Seth est l’auteur de la série de comic book Palooka ville et de plusieurs bandes dessinées dont La Vie est belle malgré tout et La Confrérie des Cartoonists du Grand Nord. Il a créé la maquette de l’édition intégrale des Peanuts et réalise des couvertures pour le New Yorker.
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