Nord retrouvé (Le)
Nord retrouvé (Le)

Lévesque, François  
  • Éditeur : Tête première
  • Collection : Tête première
  • EAN : 9782925035039
  • Code Dimedia : 000200581
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature LGBTQ+, Littérature québécoise, Polar / Roman noir
  • Pages : 264
  • Prix : 25,95 $
  • Paru le 23 septembre 2019
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: NORRET
  • Groupe: Romans
  • Date de l'office: 19 septembre 2019
  • Code DEWEY:
  • Langue d'origine: français
  • Traducteur:
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EAN: 9782925035039

Aussi disponible en version numérique:

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Troisième et ultime volet de la Trilogie boréale de François Lévesque (En attendant Russell, 2015, En ces bois profonds, 2017), Le Nord retrouvé dévoile cinq personnages liés entre eux parmi lesquels un, central et commun, est absent. Habitants d’une ville minière autrefois prospère, les trois premiers, enclavés dans la solitude, le silence et l’hypocrisie, incarnent l’aveuglement volontaire. Le quatrième, capable d’amour et de mémoire, fait malgré lui ressurgir les souvenirs douloureux du trépas du cinquième, un jeune métis aux origines cries, pris entre deux mondes. Ils prendront à tour de rôle la parole pour le dernier, obsédés par cette figure spectrale, preuve que la disparition d’un homme ne suffit pas à l’effacer de la mémoire de celles et ceux qui l'ont côtoyé.


EXTRAIT :

« Maurice s’expliquait mal que son fils n’eût qu’un seul ami. Non qu’il eût quoi que ce fut à reprocher à Mikael. En ville, il se serait probablement trouvé bien des parents pour s’opposer, explicitement ou implicitement, à ce que leur enfant jouât avec le petit Métis, mais ni Maurice ni Nicole n’auraient songé à dissuader leur fils de se tenir avec Mikael.

Les deux garçons partageaient les mêmes champs d’intérêts : s’amuser dehors, dans le bois, écouter de la musique métal et regarder les films d’horreur que Nicole et lui permettaient – non sans se demander s’ils le regretteraient un jour – à Jonathan de louer au club vidéo, le vendredi soir.

Ni l’un ni l’autre enfant n’était sportif à proprement parler. Ils étaient en revanche très actifs.

Ils n’étaient pas comme la plupart des autres petits gars d’Akikatik. »

AUTEUR(S)

François Lévesque est critique de cinéma au journal Le Devoir depuis 2008.




NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.