Zone 51
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« Je ne retournerai pas aux abords de la zone 51. Jamais. Ce serait une mauvaise idée.
Rien n’a pu prouver que j’étais responsable de la disparition d’Olivia Solès, mais on ne cessera pas pour autant de me soupçonner. Olivia s’est évaporée dans la nature et, quarante ans plus tard, il apparaît clair qu’on ne la retrouvera pas. Si ça arrivait, ce serait pour inhumer un petit tas d’os blanchis, quelque part dans le désert du Nevada. Tout ce qu’il me reste d’elle, c’est un carnet. »
Une femme se confie. Elle se souvient d’un épisode mouvementé de sa jeunesse. C’est la fin des années 1980, à une époque où les téléphones cellulaires, les GPS et internet ne sont pas encore accessibles. Fraîchement sortis de l’université, une formation en anthropologie en poche, elle et deux anciens confrères de classe entreprennent un périple vers la Zone 51, au Nevada. Olivia Solès, une connaissance du trio, les accompagne. Le but : rencontrer des extraterrestres. Car les extraterrestres existent bel et bien. Tous en sont convaincus, sauf la narratrice, issue d’une famille riche, et totalement blasée, qui accepte néanmoins de mettre sa voiture neuve et sa carte de crédit au service de cette folle équipée. Au fil du voyage, l’histoire des uns et des autres se raconte. Les opinions se confrontent. Les secrets émergent. Jusqu’à la destination finale. Et au drame.
Christiane Lahaie, nouvellière, romancière et essayiste, est professeure de littérature et de cinéma à l’Université de Sherbrooke. Elle a publié de la fiction, notamment Hôtel des brumes, Chants pour une lune qui dort, Vous avez choisi Limoges, Parhélie ou Les corps terrestres, et des essais, dont Ces mondes brefs. Pour une géocritique de la nouvelle québécoise contemporaine. Elle a également codirigé le collectif Les territoires imaginaires. Lieu et mythe dans la littérature québécoise. Depuis mai 2017, elle est directrice littéraire chez Lévesque éditeur.
« Je ne retournerai pas aux abords de la zone 51. Jamais. Ce serait une mauvaise idée. Rien n’a pu prouver que j’étais responsable de la disparition d’Olivia Solès, mais on ne cessera pas pour autant de me soupçonner. Olivia s’est évaporée dans la nature et, quarante ans plus tard, il apparaît clair qu’on ne la retrouvera pas. Si ça arrivait, ce serait pour inhumer un petit tas d’os blanchis, quelque part dans le désert du Nevada. Tout ce qu’il me reste d’elle, c’est un carnet. »
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