Anne Hébert contre vents et marées
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Par le biais d’une démonstration de type sémiologique, Michel Lord montre en quoi la poésie d’Anne Hébert ainsi que ses nouvelles, soit ses premières oeuvres, s’avèrent des précurseurs de l’univers narratif et symbolique de la grande romancière. L’ouvrage couvre les écrits initiaux d'Anne Hébert jusqu’à son roman Les fous de Bassan. L’essayiste ne cherche pas tant à inscrire Anne Hébert dans un courant sociologique, mais à décortiquer sa poétique, de même que ses figures et ses motifs obsédants.
Michel Lord est professeur émérite de l’Université de Toronto. Il est l’auteur de nombreux essais et articles, en particulier sur la nouvelle québécoise.
L'oeuvre d'Anne Hébert prend figure de symbiose poético-narrative, avec la résurgence continuelle,tant dans sa poésie ultime que dans ses six premières oeuvres narratives, romans et nouvelles comprises, des motifs de l'ombre menaçante, du double, des eaux fastes et néfastes et de la chute. L'amour le plus souvent cruel ou absent, de même que la haine, la mort y servent de points d'appui pour rendre la vie impossible aux acteurs de ces univers lourds et sombres, mais narrés par une plume poétique et dans une prose toujours alerte et fine […], articulée autour d'une forme de révolte.
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