Sur les ailes de l'aigle : 40 ans de luttes pour l'environnement, t. 01
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Ce récit nous plonge au cœur des grandes luttes pour l’environnement qu’a connues le Québec contemporain, des pluies acides aux gaz de schiste, en passant par le Suroît et Rabaska. Depuis 1982, André Bélisle et son organisation, l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA), ont vécu des moments d’espoir, de grâce, mais aussi d’échecs et de trahisons. Sur les ailes de l’aigle, c’est l’histoire de quatre décennies de militantisme sans compromis. Une plongée dans un univers où la politique et le pouvoir de l’argent se dressent trop souvent contre l’intérêt public et la survie de la planète.
André Bélisle, écologiste de la première heure, prête ici sa mémoire et sa plume à Philippe Bélisle (sans lien de parenté), ancien journaliste et communicateur, pour raconter cette histoire hors du commun, à partir d’entrevues et de documents publics.
André Bélisle, travailleur forestier, producteur de bois et écologiste, habite Frampton, en Beauce. Il a passé dix ans en forêt avant de fonder l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) en 1982. En 2011, il a été récipiendaire du prix Guy-Chartrand, catégorie Action et mobilisation des usagers, décerné par l’association Trajectoire Québec. En 2014, il est récipiendaire d’un prix Phénix de l’environnement. Il a publié en 2015 Cinquante ans de caricatures en environnement chez Écosociété.
Philippe Bélisle est militant à l’AQLPA.
« Au moment où le projet Arc-en-ciel se déployait, le nouveau président des États-Unis, George H.W. Bush, en fonction depuis janvier 1989, avait promis qu’il relancerait les pourparlers avec le Canada pour en arriver à des réductions substantielles des émissions de SO2 dans son pays. L’ère Reagan était bel et bien terminée, mais sa philosophie politique et économique allait lui survivre pendant des décennies au sein du Parti républicain. Les observateurs étaient divisés sur la volonté réelle de la nouvelle administration de s’attaquer aux pluies acides. Le parti républicain […] demeurait proche des milieux industriels qui avaient en partie financé la campagne du nouveau président. Je continuais de penser que l’on juge un arbre à ses fruits et qu’il fallait non seulement maintenir la pression, mais l’augmenter. Nous étions à la croisée des chemins. »
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