Corps arc-en-ciel et résurrection
Corps arc-en-ciel et résurrection
Dissolution du corps dans le dzogchen et le christianisme ancien (La)
Tiso, Francis  
Baffier, Paul (Edité et traduit par) 
Langouet, Grégoire (Edité et traduit par) 
Cornu, Philippe (Préface de) 
  • Éditeur : Vues de l'esprit
  • Collection : Hors-collection (#10)
  • EAN : 9782960345919
  • Code Dimedia : 000244761
  • Format : Broché
  • Thème(s) : RELIGION & SPIRITUALITÉ
  • Sujet(s) : Religion - Divers
  • Pages : 270
  • Prix : 48,95 $
  • Paru le 10 juin 2024
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: CORCIR
  • Groupe: Religion / spiritualité
  • Date de l'office: 5 juin 2024
  • Code DEWEY:
  • Langue d'origine: anglais
  • Traducteur:
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EAN: 9782960345919

Selon la tradition dzogchen tibétaine – enseignement spirituel qui transcende toute forme religieuse particulière et vise à transmettre une connaissance complète des conditions de l’être humain – il arrive qu’à la mort d’un maître particulièrement accompli, son corps rétrécisse puis disparaisse, le souvent au bout de quelques jours, pour se fondre en lumière. Ce phénomène est l’un des plus fascinants qui soient et sa réalité peut à bon droit susciter l’incrédulité. Pour en avoir le cœur net, Francis Tiso s’est rendu au Tibet pour mener une enquête à propos d’un cas récent, celui du yogi khenpo A Chö, décédé en 1998, en interrogeant les témoins de sa disparition et en rencontrant les maîtres qui l’avaient connu.
 
D’autre part, il s’est également intéressé à l’histoire de cette doctrine depuis les origines de la tradition dzogchen et aux résonances que ce phénomène peut entretenir avec la disparition du corps de Jésus-Christ et la promesse faite aux chrétiens de ressusciter en un corps de lumière. Évagre le Pontique, actif à la fin du IVe siècle, est l’auteur de textes majeurs à ce sujet. Or il se trouve que le christianisme syriaque a accordé une grande importance à ses enseignements contemplatifs, transmis le long de la Route de la soie jusqu'en Chine, où on le connaissait pour cette raison sous le nom de « religion de la lumière ».
 
L’ouvrage explore ainsi l’hypothèse vertigineuse de rencontres et d’échanges autour de pratiques visionnaires, entre chrétiens et bouddhistes, manichéens, musulmans et hindous, au VIIIe siècle, dans des oasis d’Asie centrale, aux confins des mondes perse, indien, tibétain et chinois. La tradition dzogchen serait née de ces rencontres, proposant à ses adeptes comme réalisation ultime cette extraordinaire manière de mourir. L’enquête originale et foisonnante menée par Francis Tiso bouleverse les cloisonnements traditionnels et ouvre des perspectives nouvelles, tant sur l’histoire des religions qu’à propos des pratiques spirituelles les plus secrètes.

AUTEUR(S)

Originaire de New York, Francis Tiso a suivi des études médiévales à l'université Cornell, de théologie à Harvard et préparé son doctorat à Columbia et l'Union Theological Seminary, où il s'est spécialisé dans les études bouddhistes. Il a traduit les biographies du yogi et poète tibétain Milarepa (Milarépa: Liberation in One Lifetime, 2014) et dirigé des expéditions de recherche en Asie du Sud, au Tibet et en Extrême-Orient. Ses enseignements portent sur la théologie et l'histoire chrétiennes, la spiritualité contemplative et le dialogue interreligieux. Résidant depuis plus de vingt ans en Italie, il est un membre actif de l’institut Mind and Life en Europe fondé par le Dalaï-Lama en vue de collaborer avec les scientifiques occidentaux.




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