Poudreuse
Poudreuse

Lalonde-Roux, Sophie  
  • Éditeur : Instant même (L')
  • Collection : Romans
  • EAN : 9782895024880
  • Code Dimedia : 000246903
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, SANTÉ & PSYCHOLOGIE
  • Sujet(s) : Littérature LGBTQ+, Littérature québécoise, Toxicomanie / Dépendance
  • Pages : 120
  • Prix : 21,95 $
  • Paru le 19 août 2024
  • Statut : Réimpression, arrivée prévue vers 2024-12-02
  • Code de recherche: POUDRE
  • Groupe: Romans
  • Date de l'office: 14 août 2024
  • Code DEWEY:
  • Langue d'origine: français
  • Traducteur:
  • Moins d'informations...
EAN: 9782895024880

Aussi disponible en version numérique:

pdf_25ePub_25

Loup-Antoine, un jeune adulte désœuvré et en proie à des problèmes de dépendance, est mis dehors par sa mère dans une tentative désespérée de le pousser à se prendre en main. Livré à lui-même dans les rues de Montréal, il trouve secours en renouant avec son ami Étienne, un étudiant en médecine qui tente de l’aider tout en devenant, paradoxalement, son partenaire de consommation. Leurs retrouvailles prennent rapidement des airs d’idylle amoureuse, mais le mal-être profond et la tendance à l’excès de Loup-Antoine condamnent cette relation au naufrage. Son seul espoir est de partir loin de ce qui le fait souffrir. Exilé en Gaspésie, Loup-Antoine devra faire face à ses deuils, lutter contre ses dépendances et apprendre à être heureux.

Alliant une prose mordante et crue à une histoire poignante de résilience et de quête de sens, Sophie Lalonde-Roux livre un roman d’apprentissage queer à la fois sensible et authentique, sans escamoter les moments de poésie et de lumière. 

AUTEUR(S)

Sophie Lalonde-Roux a 27 ans, des tatouages en l’honneur d’Albert Camus et aime la couleur, rire fort, la nostalgie… et aimer.

Extrait

L’été en Gaspésie est différent de celui à Montréal. La chaleur est moins étouffante, le soleil est moins agressant. Les nuits sont plus étoilées. Ici, je peux sortir de chez moi pis avoir la paix. Je peux être weird tranquille pis manger mes céréales sur le bord de l’eau parce qu’y a personne pour me voir de toute façon. Je peux même me mettre en boxer pis aller dans l’eau jusqu’à ce que j’en aille par-dessus les genoux. Je le fais pas souvent, mais ça m’arrive. Comme ce soir, où l’eau est froide mais pas frette, pis que le vent est chaud, pis que les étoiles brillent plus fort que d’habitude. Je ferme les yeux un moment, prends une grande inspiration. Pour la première fois depuis longtemps, je suis à jeun pis j’haïs pas l’été.




NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.