Amour des hommes (L')
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« Je te salue, Don Juan plein de grâce.
— Ne m’appelle pas comme ça. Don Juan refusait l’amour, pas moi. Je me sens plus proche de Casanova, si tu tiens à me comparer à quelqu’un. Comme lui, j’ai aimé toutes les femmes que j’ai baisées. Et les autres. Il a écrit dans ses mémoires que ce qu’il avait recherché dans l’amour, c’était un moment qui durerait la vie. Quelque chose du genre. Qu’on ne peut pas aimer faussement. J’ai aimé chacune d’elles d’une façon différente.
— Sur le nombre, tu as dû en oublier quelques-unes.
— Et alors ? Ça n’enlève rien à l’amour que j’ai éprouvé sur le moment. Je n’ai jamais aimé faussement. L’amour est polymorphe. »
Dans le neuvième roman d’Hélène Rioux, deux personnages principaux sont mis en scène. Éléonore, que l’on retrouve en trois temps : douze semaines en Corse, douze jours en Andalousie, douze heures à Montréal. Don Juan, en trois incarnations : en Corse, c’est Clément, un séducteur sur le déclin ; en Andalousie, c’est Don Miguel Mañara, qui a rêvé de séduire mille deux femmes ; à Montréal, c’est Byron et son dernier poème inachevé.
Un roman sur l’amour, sa vérité et ses mensonges ; sur la vie, et la mort qui plane.
Hélène Rioux a publié de la poésie, des récits, des nouvelles et des romans dont Traductrice de sentiments, Mercredi soir au Bout du monde (Prix France-Québec et prix Ringuet de l’Académie des lettres du Québec), Chambre avec baignoire (Grand Prix littéraire du Journal de Montréal et Prix de la Société des écrivains canadiens), Âmes en peine au paradis perdu et Nuits blanches et jours de gloire. Elle a été six fois finaliste au Prix du Gouverneur général du Conseil des arts du Canada. Ses romans sont traduits en anglais, en espagnol et en bulgare. Elle est également traductrice littéraire.
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