Jeanne chez les autres
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Jeanne a huit ans lorsqu’elle commence à écrire en tenant son journal intime. Jeanne a dix-huit ans lorsqu’elle sort enfin de son foyer d’accueil. Entre les deux, une enfance et une adolescence déchirée entre les drames familiaux, un père violent, une mère perdue, des oncles braqueurs de banques, des tantes qui boivent trop, des sœurs que Jeanne déteste.
Jeanne chez les autres, c’est aussi la vie d’un quartier vedette de la littérature québécoise: le Plateau Mont-Royal.
Jeanne chez les autres, c’est les années 70 et 80 de ce quartier, chez les voyous et les petits bandits, à une époque où tout le monde rêve d’un monde meilleur, qui par l’amour, qui par l’acquisition de la richesse.
Jeanne chez les autres, c’est une plongée dans la vie d’une famille disfonctionnelle où s’alterne la parole de Jeanne – qui apprend à lire en même temps qu’elle apprend à vivre – et celle d’un narrateur qui nous présente les faits et les gestes de cette famille et de ce quartier, la vie de ce monde en mutation profonde.
« Les enfances heureuses, c’est super! Mais merde que ça rend le monde insignifiant. » Le genre de truc que Marie sort, entre deux bières. Marie Larocque ? Un personnage. À 43 ans, cette folle voyageuse montréalaise d’origine – mère cinq fois et grand-mère deux fois – vit en Haïti parce qu’il y fait chaud et que le dernier de ses amoureux lui plaît bien. Irrévérencieuse et crue sur son blogue (http://memeattaquehaiti.wordpress.com/), Marie Larocque nous révèle dans ce premier roman une toute autre plume, une autre parcelle d’une vie souvent mouvementée, parfois tourmentée, mais décidément tout sauf banale.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
