Poésies religieuses et politiques
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Orateur, essayiste et poète, né à Saint-Vital (Territoires du Nord-Ouest) le 22 octobre 1844. Après ses études au Collège de Montréal, Louis Riel retourne dans l’Ouest en 1868, et prend la tête du mouvement des Métis. Président du gouvernement provisoire établi par ce groupe en 1870, Louis Riel tente sans succès une entente avec le Gouvernement du Canada sur l’avenir des Métis et leur autonomie dans la région de la Rivière-Rouge.
Mis en accusation, Louis Riel doit se réfugier aux États-Unis. Élu député de Provencher au parlement fédéral, il ne peut siéger à cause du mandat d’arrestation émis contre lui. Réélu en 1874, Louis Riel est expulsé et se réfugie au Québec d’abord et aux États-Unis par la suite. C’est à cette époque qu’il publie L’Amnistie où il fait l’apologie de son mouvement politique et demande une amnistie en faveur des Métis qui avaient participé à la résistance armée.
En 1884, Louis Riel reprend la direction du mouvement de revendication et participe activement au soulèvement des Métis de 1884-1885. Capturé par les troupes canadiennes à Batoche le 12 mai 1885, Riel est accusé de haute trahison et trouvé coupable en juillet. Louis Riel est pendu à Régina le 16 novembre 1885, ce qui a soulevé beaucoup de passion au Québec où il est considéré comme un martyr, mort pour la cause des francophones catholiques. L’année suivante on publie ses Poésies religieuses et politiques.
En 1985, les écrits de Louis Riel paraissent en cinq volumes. En même temps, les études de sa carrière se multiplient. Sa vie fournit le sujet à quelques pièces de théâtre et à un opéra.
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