Bleu, blanc, noir
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Le narrateur est un Français comme les autres, ou presque. La banlieue, ses origines, c’est derrière lui. La victimisation, ce n’est pas son truc. Il vit au coeur de Paris, a fait une grande école, travaille dans la finance, vit avec la femme qu’il aime : il a réussi. Soudain, la machine s’enraye. Dans une France pétrie de peurs, la victoire de l’extrême droite est logique. La nouvelle présidente applique méthodiquement son programme.
D’un monde tout en nuances, nous basculons dans un manichéisme étouffant. D’aucuns, et parfois bien inattendus, plient l’échine. D’autres organisent la résistance. Le narrateur, lui, tergiverse. Se débat avec lui-même, avec ce qu’il est, avec ce qu’on lui dit qu’il est. Enfin, il prend sa décision. Une politique-fiction étourdissante.
Karim Amellal est né en 1978 à Paris. Francoalgérien, il a déjà publié Cités à comparaître (Stock) et Discriminez-moi ! Enquête sur nos inégalités (Flammarion). Il est également co-auteur du recueil collectif de nouvelles Chroniques d’une société annoncée (Stock). Il enseigne à Sciences Po et a créé une plateforme numérique pour les universités (SAM Network) ainsi qu’un média participatif sur l’Algérie (chouf-chouf.com). Il publie, à l'Aube, en octobre 2017, Leur pays retrouvé.
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