Arthur Rimbaud, fin de la littérature
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Il apparaîtra ici que l'abandon de la poésie fut chez Rimbaud l'objet d'une réfutation consciente, explicite et littéraire, l'accès fulgurant à un nouveau continent expressif : Une saison en enfer. Cette “Å?uvre finale” (selon l'expression de Maurice Blanchot) demeure le seul livre voulu et publié par Rimbaud : Alain Coelho la lit comme la plus vive des autobiographies et le plus convulsif “roman”. Une étude et un commentaire rigoureux du texte — ici intégralement reproduit, annoté et accompagné de ses brouillons — invitent à une relecture radicale de ces brefs “mémoires”, où Arthur Rimbaud, conscient de ses forces et de ses possibilités, met fin à la littérature, inaugurant du même coup une langue incomparable de l'auto-analyse et de l'incantation.
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