Rouge avril
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La quête d’écriture d’un professeur de littérature en crise existentielle pendant la grève étudiante de 2012
Professeur de littérature au Cégep approchant la quarantaine, Réal Petit se promet bien de publier bientôt son premier roman. Il ne reste qu’à en terminer l’écriture. Mais une rencontre avec un de ses anciens étudiants maintenant inscrit à la formation en bande dessinée à l’Université lui donne une idée…
Et s’il transformait son roman en BD ? Ne serait-il pas meilleur scénariste que romancier ? Ne serait-il pas plus facile de laisser quelqu’un d’autre terminer l’œuvre ? Plonger dans ce projet lui permettrait d’oublier les lettres anonymes qu’il reçoit au collège. Après tout, ce n’est pas vrai qu’il a couché avec une étudiante. Et il n’a pas plagié son mémoire de maîtrise, non plus.
Ah, si les étudiants de l’Outaouais pouvaient rejoindre le mouvement de grève qui se met en place en ce printemps 2012… il pourrait peut-être se changer les idées ?
Rouge avril : une suite sans en être une de la précédente BD du duo, Pour en finir avec novembre (Mécanique générale, 2010), avec le printemps érable qui rejoint la crise d’Octobre.
Détenteur d’un doctorat en études littéraires de l’UQÀM, Sylvain Lemay a été engagé pour démarrer la toute première formation universitaire en bande dessinée au Canada. Membre du comité organisateur du Rendez-vous de la bande dessinée de Gatineau dès les débuts de ce festival, il est le Président-fondateur de l’organisme qui a relancé ce festival en 2013. Il est également fondateur de la Bédéthèque québécoise de la bibliothèque de l’UQO.
André St-Georges a toujours dessiné et a toujours été un ardent défenseur de sa région. Après avoir publié son premier album, Le fond, en 2005 chez Premières lignes, il participe à plusieurs recueils dont huit numéros du Scribe, Plan B, Histoire à boire debout, Le projet Outaouais et Le Lycanthrope. Il espère contribuer à ramener l’Outaouais dans l’imaginaire collectif des Québécois et à faire comprendre un peu la réalité de cette région frontalière trop souvent oubliée dans l’ombre de la tour du Parlement.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.