Nous crachons sur Hegel
Nous crachons sur Hegel
Écrits féministes
Lonzi, Carla  
Atzei, Patrizia (Traduit par) 
Combes, Muriel (Traduit par) 
  • Éditeur : Nous
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782370841179
  • Code Dimedia : 000230482
  • Format : Broché
  • Thème(s) : GÉOGRAPHIE & TOURISME, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Femmes / Féminisme, Italie, Philosophie occident. moderne, Politique
  • Pages : 176
  • Prix : 27,95 $
  • Paru le 27 février 2023
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EAN: 9782370841179

Livre culte du féminisme italien, Nous crachons sur Hegel, ici traduit intégralement pour la première fois, expose et concentre en six textes la pensée du féminisme de Carla Lonzi. Tenant à la fois du texte d’intervention, de l’essai et du manifeste, c’est un repère décisif dans l’histoire du féminisme radical.

Le féminisme n’est pas pour Carla Lonzi une idée, une théorie, ni même un champ de revendications spécifiques. Il s’agit d’une vision radicalement nouvelle, à distance du monde masculin, de ses valeurs, de sa « culture ». Le féminisme devient alors élaboration de pensées, de pratiques et d’expériences autonomes, ce qui donne corps à ce « sujet imprévu » que les systèmes de pensée totalisants (dont Hegel est l’emblème) ne pourront jamais intégrer — fût-ce dans leurs déclinaisons marxistes et révolutionnaires. D’une grande puissance et liberté, la voix polémique de Carla Lonzi n’a rien perdu de son actualité, de son tranchant. L’autorisation que l’on se donne à se penser, à exister et à désirer indépendamment de la validation patriarcale, la réappropriation du corps et de la sexualité, le refus de la culture faite par les hommes pour les hommes, sont autant d’enjeux qui résonnent avec les féminismes d’aujourd’hui.

AUTEUR(S)

Carla Lonzi (1931-1982) : née en 1931 à Florence, elle a été d’abord critique d’art. En 1968, à l’occasion d’un séjour aux États-Unis, elle découvre les groupes de parole non-mixtes, qui inspireront la pratique de l’« autoconscience », et reconnaît leur immense portée politique. À son retour en Italie, à l’âge de 37 ans, elle rencontre le féminisme, abandonne une carrière prometteuse dans le monde de l’art et fonde avec d’autres femmes le groupe « Rivolta Femminile », qui sera très influent dans l’histoire du féminisme italien. Elle meurt à Rome en 1982.




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