Aller aux fraises
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De Donnacona à Thetford Mines, deux histoires de jeunesse et un tall tale de Saint-Baba.
Donnacona, 1986, dernier été avant le cégep. C’est le bal des finissants, la job au dépanneur, les frasques insouciantes avec les amis, le drame qu’on frôle sans même en être conscient. On part en ne sachant pas quelle vie nous attend ni ce qu’on laisse derrière. C’est la relation avec le père au sortir de l’adolescence, les silences et les malentendus. C’est une histoire du père, qui raconte un monde vaste comme une cosmogonie, comme un village natal. Une histoire des années cinquante, de doigts coupés, de gars saouls, de moulins et d’usines, de parties de billard légendaires et de promesses à tenir. Et puis c’est le territoire qu’on sillonne en voiture par tous les temps. La route de nuit sera longue depuis le comté de Portneuf jusqu’à Charlevoix; elle sera longue aussi entre Québec et Thetford Mines : le narrateur renoue les fils entre la mère, le père et le fils. Que devient notre jeunesse dans un pays qu’on a quitté? Quand passe-t-on d’un âge à l’autre? Comment devient-on adulte? Il faut parfois se retrouver seul au milieu d’une tempête de neige pour comprendre qu’on a l’avenir devant soi, et que tout peut arriver.
ÉCHOS DE LA PRESSE
« Aller aux fraises est avant tout constitué de récits de filiation. Le fils qui, dans les derniers milles de sa vie au secondaire, ne saisit pas les modifications dans son rapport à son père, les changements quasi indicibles qui s’opèrent dans leurs attitudes, jusqu’au moment où il doit quitter le nid familial […]. Les trois nouvelles de Plamondon sont régies par de tels effleurements, ce souci de ne pas trop en dire mais de juste assez effrayer la surface de l’eau. »
— David Bélanger, Liberté
« Notre mémoire découpe le passé comme bon lui semble et, le façonnant, donne un sens à notre vie. Nous entrons dans l’âge adulte et l’enfance comme l’adolescence se décantent, et nous continuons à exister grâce à ces vestiges. Voilà ce que rappelle Aller aux fraises, dans de joyeuses narrations aux formules souvent poignantes. »
— Jean-François Chassay, XYZ
« Contées sur un mode proche de l’oralité, les trois histoires en ont la fluidité familière, un naturel qui donne l’impression de les entendre plutôt que de les lire et suscite l’empathie. »
— Yann Fastier, Le matricule des anges
Né à Québec en 1969, Éric Plamondon a étudié le journalisme à l’Université Laval et la littérature à l’Université du Québec à Montréal. Il vit en France depuis 1996, dans la région de Bordeaux, où il a longtemps travaillé en communication. Au Quartanier, il a publié Aller aux fraises (2021), Donnacona (2017), Taqawan (2017) et la trilogie 1984 : Hongrie-Hollywood Express (2011), Mayonnaise (2012) et Pomme S (2013). Il a aussi fait paraître Oyana chez Quidam en 2019. La trilogie 1984 a été traduite en anglais, chez Véhicule Press, par Dimitri Nasrallah. Taqawan a remporté le Prix littéraire France-Québec 2018.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.