Venefica
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Le pouvoir de choisir son propre destin
Les toxines, chasseresses anthropophages, achèvent leurs proies grâce à la sève paralysante qui coule dans leurs veines. Pour se nourrir, elles doivent faire équipe avec leurs fleurs, de belles femmes qui appâtent les victimes en dégageant des phéromones enivrantes. Sous la gouverne des anciennes Aethuses, elles forment la Floralia – une communauté sectaire dont les ramifications s’étendent à travers les villes humaines. Dégoûtée par ce mode de vie qui lui a été imposé, Catopsis est une toxine qui refuse de chasser. Mais la faim devient chaque fois trop forte et le désir, trop impérieux. Alors elle cède. C’est ce qu’on lui a toujours dit : les toxines ne peuvent pas se sevrer.
La prémisse fantastique et horrifique de Venefica sert de tremplin à une véritable quête de soi. Un récit qui met en scène des personnages féminins forts, complexes et nuancés; on peut facilement éprouver de l’empathie pour l’héroïne, Catopsis, qui revendique le droit d’être elle-même et de rêver à autre chose que le carcan qui lui a été imposé.
Originaire de Shawinigan, Raphaëlle B. Adam est diplômée de l’Université du Québec à Trois-Rivières et de l’Université de Sherbrooke. Lauréate du prix Clément-Marchand en 2011, elle a publié des nouvelles noires et fantastiques dans plusieurs revues spécialisées ainsi que dans des collectifs. Son premier livre, le recueil de nouvelles fantastiques Servitude (éditions Triptyque), a remporté le prix Alfred-DesRochers en 2021. Elle s’occupe des communications au Salon du livre de Trois-Rivières et au Festival international de la poésie, en plus d’œuvrer comme critique spécialisée en imaginaire pour l’émission de radio le Cochaux Show et la revue Lettres québécoises. Venefica est son premier roman.
« La sauvagerie de ma mère. Les chairs éventrées sous ses morsures. Le giclement du sang sur sa peau, sur les meubles laqués. Ses halètements de plaisir, une bouchée après l’autre. Mon trouble devant la brutalité de la scène. Ma main pressée entre mes cuisses moites pour étouffer la brûlure incongrue du désir; celui d’enfoncer mes propres dents dans la proie, encore et encore et encore. »
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