Revue d'histoire de la Nouvelle-France, no 03
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Aux 17e et 18e siècles en Nouvelle-France, le « trafic des âmes » était alimenté par les rivalités religieuses entre Jésuites, Récollets et Sulpiciens. Alors que les peuples autochtones accordaient une grande importance aux esprits et aux ancêtres, les habitants de la colonie craignaient les esprits errants et les malédictions. Des charlatans exploitaient ainsi ces peurs en proposant des rituels et des amulettes protectrices. Le « trafic des âmes » reflète les tensions de l’époque et les espoirs spirituels des individus.
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