Sutures (Les)
Sutures (Les)
Harton, Catherine  
  • Éditeur : Poètes de brousse
  • Collection : Poésie
  • EAN : 9782925226857
  • Code Dimedia : 000246015
  • Format : Broché
  • Thème(s) : BEAUX-ARTS, LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, NATURE, ANIMAUX & ÉCOLOGIE
  • Sujet(s) : Arts - Québec / Canada, Écologie / Environnement, Littérature québécoise, Poésie
  • Pages : 72
  • Prix : 22,95 $
  • En librairie le 22 octobre 2024
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EAN: 9782925226857

Les sutures se veut une tentative de capter les dernières lueurs d’un monde au bord du gouffre. On y perçoit d’abord le monologue d’une femme qui s’efforce de livrer avec transparence et délicatesse chacune de ses désillusions et de ses angoisses. En émanent des notes d’atelier, le journal d’une peintre qui s’évertue à dissoudre ses affects dans des paysages énigmatiques et obsédants. Peu à peu les frontières entre la poésie et la peinture s’amenuisent, s’assemblent dans une seule et même épreuve, ce qui lui permet de transposer son regard sur une société malade où les catastrophes se perçoivent à échelle humaine : désastre écologique, perte de sens, éclatement du lien social. L’artiste et la poète en viennent à évoquer un avenir où l’humain est relégué au second plan et doit laisser place à une nature qui se déchaîne et se rebelle : « pour ne plus feindre l’activité cardiaque nous attendons d’expirer des forêts une partie de ses morts ».

AUTEUR(S)

Catherine HARTON est née à Montréal en 1983. Elle a publiée quatre livres de poésie aux éditions Poètes de brousse dont Francis Bacon apôtre pour lequel elle a été finaliste au prix Émile-Nelligan, au prix Estuaire Bistrot-Leméac ainsi qu’au prix Alain-Grandbois. En 2013, elle remporte le prix Félix-Antoine Savard de poésie. Elle est aussi l’auteure d’une pièce de théâtre, La mort est un musée sans tête, d’un recueil de nouvelles, Traité des peaux, paru aux éditions du Marchand de feuilles et finaliste au Prix du gouverneur général (2015) et d'un roman, La pesée du cœur (2023), également paru au Marchand de feuilles. Son recueil Les ordres de la nuit (2018) a remporté le prix Alain-Grandois.

Extrait

Je vis les éléments par secousses
et réverbérations je remue l’électricité
de nos sutures lorsque la collectivité
et les cendres ne suffisent plus

je recompose des lucioles
à tes bras l’or d’une science
le gisement de tout un délire
celui de ne plus s’appartenir
autrement que dans un tressautement
une vocifération lorsque les doses
ne suffisent plus




NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.