D'eau et de solitude
D'eau et de solitude
Lamontagne, François  
  • Éditeur : Hamac
  • Collection : Hamac
  • EAN : 9782925311645
  • Code Dimedia : 000246239
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI
  • Sujet(s) : Littérature québécoise
  • Pages : 128
  • Prix : 19,95 $
  • En librairie le 16 octobre 2024
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EAN: 9782925311645

Récit d’effondrement du monde sur fond de désastre écologique

D’eau et de solitude est le récit d’un homme, qui, déçu par l’humanité, décide de rester chez lui alors que la ville est progressivement inondée. De son balcon, il contemple les changements qui s’effectuent dans son champ de vision. L’homme est sujet à de drastiques changements d’humeur: parfois, il semble presque heureux de sa situation d’observateur privilégié — bonheur vécu comme un appel à la mer et à d’autres moments, vivant une solitude exacerbée causée par les intempéries d’une écologie défaillante, il se voit vidé de toute volonté.

Il ne s’imagine pas quitter son refuge, alors que son essence s’y dissout. À l’ultime instant de l’engloutissement de la cité, il doit impérativement faire un choix.

AUTEUR(S)

Titulaire d’une maîtrise en arts plastiques de l’Université du Québec à Chicoutimi, François Lamontagne vit et travaille à Québec. Il a pratiqué la photographie, la sculpture et l’installation. Il a aussi enseigné ces disciplines aux jeunes et aux adultes. Il a à son actif plusieurs expositions solos, dont quelques-unes à l’étranger. L’acte d’écriture s’est imposé graduellement dans sa vie en parallèle à sa pratique en arts visuels. Il a d'abord écrit quelques articles, des essais critiques, pour ensuite s’adonner à la fiction. Plusieurs de ses nouvelles ont été publiées dans la défunte revue Les Saisons littéraires. En 2001 est publié Cette étrangeté coutumière aux Éditions J’ai VU, coécrit avec Stanley Péan.

Extrait

« Telle une caresse, l’eau roule lentement en surface formant des plis et replis sillonnant toute la ville. Le froid est supportable. L’air doux, apaisant, me caresse le visage. Dans un sursaut de bonheur, je lève la tête pour observer la couleur du ciel, pour y saisir les singularités. Sur un fond d’une pâleur égale se détachent de grandes taches plus sombres, accrochées l’une à l’autre. C’est probablement de celles-ci que provient une fine pluie légèrement inclinée dans sa chute par un raisonnable alizé. Je me penche pour vérifier le niveau d’eau qui a passablement monté depuis la dernière fois. Et même s’il s’agit encore de quelques centimètres, j’ai l’impression d’une profondeur infinie. Penché ainsi, la tête dépassant la rambarde, la cadence de l’eau se répercute dans mes veines et c’est l’immeuble entier qui me semble en mouvement. »




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