Au violon
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Un récit personnel avec une portée universelle sur l’importance de la culture et la littérature
Dans le récit Au violon, Jean-Marc Beausoleil se penche pour la première fois sur son histoire personnelle et dévoile des pans de son enfance et adolescence dans un contexte familial insatisfaisant. En filigrane de ce récit initiatique, une question persiste : quels sont les pouvoirs de la lecture et de la culture? En proposant des allers-retours entre sa vie d’adulte et celle d’avant, l’auteur nous entraîne d’une bibliothèque de banlieue à un pénitencier et du sous-sol de son adolescence à la cuisine d’une jeune rappeuse des années 80. Au violon témoigne de l’importance des rencontres pour tenter de cerner ce qui, dans une histoire individuelle, nous fait tanguer entre la création, la marge, le savoir, la transgression ou l’acceptabilité sociale. Dans ce récit, chaque fragment nomme des expériences intimes et révèle alors une parcelle de vérité du monde dans lequel nous vivons, de notre époque et de notre rapport à la culture.
Après avoir été journaliste pendant de nombreuses années, Jean-Marc Beausoleil enseigne les médias et la littérature au niveau collégial. Ses livres relèvent de la fiction documentée et du reportage littéraire. Ceux-ci ont été publié entre autres chez Québec Amérique (Monsieur Boris et le cannabis (2017) et aux éditions Somme toute : Le chrome et le noir (2020), Pornodyssée (2020), Créole blues (2022) et La marque de Zïlon (2022). Ils sont la preuve que l’auteur s’impose comme un chantre de la ville de Montréal, un barde du béton de chez nous. L’auteur raconte sa ville avec une prose vive, des références littéraires variées et une connaissance du terrain détaillée.
« Ok. Voici une version expéditive de mon histoire pour ceux qui sont vraiment obtus. J’ai commis des actes criminels qui ont engendré du désordre inutile et ont assurément causé une quantité de malheur non négligeable pour mes victimes. J’aurais pu continuer dans le même domaine de spécialisation. À la place, j’ai lu des livres. Résultat, enseignant au niveau collégial, je paye des impôts depuis plusieurs décennies. Ergo : la lecture est bonne pour l’économie! »
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