img_vide_125
Tabatière Choiseul (La)
Bimbenet-Privat, Michèle  
  • Éditeur : Faton
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782878443721
  • Code Dimedia : 000246988
  • Format : Relié
  • Pages : 208
  • Prix : 92,95 $
  • En librairie le 16 octobre 2024
  • Plus d'informations...
EAN: 9782878443721

Le 1er mars 2023, la tabatière entre dans les collections du Louvre grâce à la mobilisation populaire et au soutien de grands donateurs. Cette acquisition exceptionnelle a été rendue possible grâce à la mobilisation des 5 000 donateurs de la campagne « Tous Mécènes! » et au généreux soutien de grands donateurs ainsi que des entreprises qui ont permis de rassembler la somme totale de 3,9 millions d’euros nécessaire à cette acquisition.

La tabatière, dont la monture d’or date de 1770-1771, est le fruit d’une collaboration entre deux artistes, Louis-Nicolas Van Blarenberghe, célèbre miniaturiste, et Louis Roucel, « orfèvre privilégié du roi ». Elle est l’un des objets du XVIIIe siècle français les plus célèbres au monde. Elle doit sa réputation à ses miniatures qui représentent le duc de Choiseul mis en scène avec une extrême précision dans ses activités quotidiennes de ministre.

D’abord ambassadeur de France auprès du Saint-Siège puis à Vienne, le duc de Choiseul (1719-1785) assume à partir de 1758 les plus hautes responsabilités gouvernementales. Il est ministre et secrétaire d’État des Affaires étrangères, de la Guerre et de la Marine, jusqu’à sa disgrâce brutale en décembre 1770. Exilé dans son château de Chanteloup, en Touraine, il ne fut autorisé à le quitter qu’après la mort de Louis XV, en 1774. La tabatière date donc d’une période cruciale de la vie de Choiseul.

Cette tabatière, en ors de couleur, doublée de plaques de cristal, mesure 8 cm de longueur, sur 6 cm de largeur et 2,4 cm de hauteur. Sur ses six faces sont insérées des miniatures à la gouache d’une finesse inouïe. Quatre des vues principales représentent différentes pièces de l’hôtel Choiseul, rue de Richelieu : la chambre bleue, la galerie des peintures, la chambre blanche et le cabinet octogone. Les deux autres vues évoquent, l’une, le cabinet de travail du ministre à Versailles, l’autre la Grande Galerie du Louvre dans laquelle était rassemblée la collection des plans-reliefs des places fortes françaises.




NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.