Chambres rouges (Les)
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Scénario bonifié du remarquable film de Pascal Plante qui nous entraîne dans l’univers fascinant des groupies de tueurs en série.
Une femme se réveille chaque matin aux portes du palais de justice de Montréal pour s’assurer d’avoir une place au procès hypermédiatisé d’un tueur en série. Motivée par des obsessions de plus en plus morbides, elle tente par tous les moyens de mettre la main sur l’ultime pièce du puzzle entourant les crimes de celui que les médias ont baptisé « le démon de Rosemont » : la vidéo du meurtre d’une préadolescente.
Publié pour la première fois dans sa forme scénaristique, Les chambres rouges est agrémenté d’un texte de présentation et de commentaires du réalisateur, ainsi que d’un entretien de fond mené par le chercheur et artiste multimédia Frédérick Maheux.
Pascal Plante est cinéaste. Diplômé de l’Université Concordia, il a scénarisé, réalisé et monté plusieurs courts métrages, dont Blonde aux yeux bleus (Meilleur court métrage canadien, Vancouver International Film Festival 2015), Nonna (Slamdance 2017) et BLAST BEAT (Slamdance 2019). Son premier long métrage de fiction, Les faux tatouages, a remporté le grand prix Focus Québec/Canada au Festival du nouveau cinéma 2017 et a été sélectionné à la Berlinale 2018. Son film suivant, Nadia, Butterfly, a été retenu à la sélection officielle de la 73e édition du Festival de Cannes en 2020. Il se décrit comme un cinéphile devenu cinéaste de fiction à tendances documentaristes. Les chambres rouges est son troisième long métrage. Il a été récipiendaire du prix du meilleur film au Festival Fantasia 2023 et du Prix Collégial du Cinéma Québécois (PCCQ) 2024.
« Flashforward jusqu’au moment d’écrire ces lignes. Nous sommes en septembre 2024. C’est l’année de la marmotte. Les chambres rouges continue de faire parler de lui, puisqu’il vient de prendre l’affiche aux États-Unis et au Royaume-Uni. Je retombe dans mes patterns initiaux : ce moment où je m’intéressais encore aux critiques qui se publiaient au sujet de ma création. Je rafraîchis obsessivement les pages de Rotten Tomatoes et Metacritic. Je lis les avis d’usagers en ligne (ce que je n’avais pas fait depuis près d’un an). Je suis surpris : ça passe toujours plutôt bien. Pas trop de trolls, pas trop de hate (un peu, quand même… Tant mieux, sans doute). Plus de trois ans se sont écoulés depuis l’écriture, et le film semble encore dialoguer avec l’air du temps. Je savoure ce bilan. Je réalise enfin que ce film, concocté dans un moment de noirceur asphyxiante, peut toucher certaines personnes. Le jeu en aura peut-être valu la chandelle. Seulement, n’espérez pas qu’à l’avenir je retourne puiser dans du matériel aussi sombre. Been there, done that, bought the t-shirt. L’équilibre psychologique est sous-estimé en art… »
– Extrait de la préface
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
