Femmes de sciences
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Dès le début du XIXe siècle, les Ursulines de Québec enseignent les sciences à leurs élèves : astronomie, chimie, physique, botanique, zoologie, minéralogie et géologie. Pourquoi et comment ces religieuses ont-elles élaboré et assuré la continuité de cet enseignement? Trois générations de maîtresses de sciences se succèdent entre 1800 et 1936. Les pionnières, dont trois sont natives des États-Unis, participent à la genèse de l’enseignement des sciences. Les maîtresses de la relève déploient un ensemble d’expérimentations qui visent à rendre sensible l’insaisissable. Celles de la continuité poursuivent, dans l’ombre, leurs leçons de sciences en dépit du désintérêt des autorités cléricales. À une époque où l’accès des femmes au savoir est restreint, les Ursulines peuvent compter sur le soutien de leurs familles, de leurs élèves et des amis de la communauté pour transmettre aux filles un savoir scientifique.
Historienne, Mélanie Lafrance a consacré ses travaux de maîtrise et de doctorat à l’histoire de l’enseignement des sciences chez les Ursulines. Elle a été recherchiste et coanimatrice de la série documentaire Âmes sœurs : une histoire d’amitié entre ursulines et augustines. Elle est aujourd’hui archiviste et responsable de la recherche et de la diffusion au Pôle culturel du Monastère des Ursulines
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
