
Plume, Pierrot et moi
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À l’été 1970, Plume Latraverse, le poète Pierrot Léger et Pierre Landry se croisent inopinément à Percé; une rencontre fortuite qui donnera naissance à un invraisemblable trio baptisé la Sainte-Trinité. Concoctant un happening où se mêlent chansons, poèmes et monologues, les trois lascars se produisent dans les rues du village avant d’investir le Centre d’art de l’endroit et, ultimement, une salle d’audience du palais de justice local. De retour à Montréal, leur spectacle se transporte à l’Imprévu, place Jacques-Cartier, où ils obtiennent un succès bœuf et jouissent d’une couverture médiatique exceptionnelle alors qu’à la faveur de la crise d’Octobre, un certain membre de la presse qualifiera le groupe de cette appellation dénuée de toute ambiguïté : la cellule Divertissement.
C’est cette saga qui est racontée ici, narrée par un « ti-cul » parti de son Saguenay natal pour se retrouver à l’avant-scène d’une mouvance d’où émergera un de nos grands chantres nationaux.
Détenteur d’une maîtrise en études littéraires, Pierre Landry a occupé les postes de rédacteur en chef du journal Le Mouton Noir de Rimouski et celui de directeur général du Musée du Bas-Saint-Laurent à Rivière-du-Loup. Auteur d’œuvres de fiction et de nombreux essais, Landry s’intéresse plus particulièrement à l’histoire régionale et aux grands enjeux sociétaux. Ayant œuvré avec Plume Latraverse dans les années 1970, la chanson demeure pour lui un moyen d’expression privilégié.
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