
Attrape-moi si t'es capable
|
Une aventure captivante et drôle d’un village québécois des années 60
qui enchantera les nostalgiques ayant grandi avec La Guerre des Tuques.
Dans
nos histoires d’enfance, il y a toujours une bande de pas fins qui en
font voir de toutes les couleurs à certains moins chanceux. Pour Roger,
c’était la bande à Marino. Ils l’avaient baptisé le Chinois parce qu’il
plissait les yeux pour voir clair à cause de sa myopie. Roger a toujours
évité la confrontation. Mais un jour, ça suffit.
Ce jour-là, quand Marino l'interpelle au pied de son
fort de neige, le Chinois réplique : « Attrape-moi Marino, pis j’serai
ton esclave pour toute une semaine. Mais si tu m’attrapes pas, tu me
laisses tranquille pour toujours! »
S’ensuit une poursuite à travers le village, son immense cimetière, les parcs des institutions religieuses, les bois et la campagne environnante. Au fil de l’histoire, le Chinois découvre qu'il n'est pas le seul à être différent au village. Il y a Margoth, la folle, la nazie, en vérité une juive allemande survivante des camps. Il y a Kawish, le Métis et vétéran de guerre volontairement exilé du monde. Il y a Cadieux, le prêtre malheureux et délinquant qui n’attend que l’occasion pour défroquer. Puis, il y a le secret de Marino, un garçon tourmenté et malheureux...
Roger Cantin, originaire de Saint-Hyacinthe, se passionne d’écriture et de cinéma depuis son adolescence. Co-scénariste du classique qu’est La Guerre des Tuques, Roger Cantin est l’auteur d’une trentaine de courts métrages ainsi que de plusieurs longs métrages. En publiant des adaptations de ses scénarios, comme Simon-les-nuages, L’Assassin jouait du trombone, La forteresse suspendue et Matusalem, il trouve une extension de son inspiration dans la littérature.
« Marino, c’était le plus grand de ma classe parce qu’il avait redoublé souvent. Son fun, c’était d’écoeurer les plus petits que lui, les gênés, les filles... Puis moi surtout, à cause de mon look différent.
— On va t’faire prisonnier, l’importé, me promis Pincourt.
— Tu vas être notre esclave. On va t’obliger à faire tout c’qu’on veut, précisa Solis.
— Ah oui? Pour ça, va falloir commencer par m’attraper, gang de tarlets. Essayez-vous pour voir!
Ce jour-là, j’avais pas trop envie de me laisser faire. Mais c’était
peut-être pas une si bonne idée que de les traiter de tarlets, vu que
les caves ça a souvent la mèche courte. »
– Roger
Cantin
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.