
Cette mort qui n'était pas la leur
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Un livre sur l’inégalité des vies et les
injustices qui les marquent
Ce livre émouvant est une
célébration de l’amitié, de la bienveillance et de la mémoire, comme
rempart face à la violence, l’exclusion, l’inégalité des vies et le
manque d’humanité qui marquent tristement notre époque.
La
jeune étudiante Mona se souvient de son amie Zofia, retournée en Pologne
rejoindre la dépouille de son fils, tué dans l’aéroport de Vancouver le
14 octobre 2007. Elle se remémore les moments heureux et joyeux passés
ensemble avant le meurtre de Robert, puis la douleur de Zofia
endeuillée, cassée et démolie. « Au
nom de notre si belle amitié, n’oublie
jamais mon fils, Mona, je t’en prie. Rappelle-toi
bien son nom :
Robert Dzikansky. N’oublie surtout pas que cette mort
n’était pas la sienne! Non, ce n’était
pas la sienne! »
Dans
le jardin laissé à l’abandon depuis le départ de Zofia, Mona retrace
l’histoire de son passé, se heurte à l’indifférence ambiante et se
penche sur la triste fin de vie de plusieurs victimes de violence et
d’injustice, toutes mortes d’une mort qui n’était pas la leur.

Native d’Haïti, Marie-Célie Agnant vit au Québec. Poète, nouvelliste et romancière, elle a publié plus d’une vingtaine d’ouvrages parmi lesquels Femmes des terres brûlées, paru à la Pleine Lune et qui lui a valu le Prix Alain-Grandbois 2017 de l’Académie des lettres du Québec. Elle signe ici un livre où l’écriture porte une fois de plus le sceau de la poésie et d’un engagement contre l’injustice quelle qu’elle soit.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.

