Art oublié de baiser (L')

Art oublié de baiser (L')

Morrigan, Clementine  
  • Éditeur : Moult Éditions
  • Collection : Hors-collection
  • EAN : 9782924039489
  • Code Dimedia : 000256234
  • Format : Broché
  • Pages : 58
  • Prix : 14,95 $
  • En librairie le 11 novembre 2025
  • Plus d'informations...
EAN: 9782924039489

Sont réunis ici trois essais qui proposent d’abandonner le modèle contractuel du consentement, soit le modèle du consentement « verbal, sobre, enthousiaste et continu », pour lui préférer une pratique de la sexualité basée sur l’harmonisation, la responsabilité partagée, les styles de communication mixtes, la valorisation de l’érotisme et la reconnaissance du risque inhérent à cette pratique.

L’autrice montre dans cet ouvrage intelligent, intime et drôle que le consentement, dans la vie sexuelle réelle, devient vivant quand nous n’agissons pas comme des robots. Cela vaut pour toutes les orientations sexuelles et tous les genres.

AUTEUR(S)

Clementine Morrigan est une figure controversée, une force vive, une écrivaine indépendante et une socialiste. Clementine a l’art de susciter un inconfort fécond. Ne craignant pas d’aborder les sujets tabous, elle le fait avec une profonde compassion, entraînant ses lecteur·rice·s vers des rapports humains approfondis et affranchis des normes rigides de la culture de l’annulation.

Clementine Morrigan réalise des zines depuis l’an 2000 et elle est l’autrice de plusieurs livres. Elle est la moitié du podcast Fucking Cancelled. Initialement paru sous le titre The forgotten art of fucking, L’art oublié de baiser est la première traduction française de ses écrits.

Extrait

Il est intéressant de noter que la politique du masque obligatoire prétend s’aligner sur l’héritage des hommes gays qui ont vécu l’épidémie de VIH/sida. En lisant cela, j’ai ri et me suis demandé si les autrices de cette politique connaissaient des hommes gays. Je les connais les hommes gays. Je peux vous assurer qu’ils ne portent pas de masque aux saunas ou dans les partouzes. Beaucoup d’entre eux ne portent même pas de préservatifs, optent pour la PrEP et prennent des médicaments lorsqu’ils contractent d’autres IST, malgré le risque de souches de plus en plus résistantes aux antibiotiques. Les gays n’enlèvent pas leur n95 pour sucer des queues.




NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.