Impact environnemental de la norme en milieu contraint
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Les nécessités de l'exploitation des ressources naturelles, le sacrifice de l'environnement nécessaire au développement, le « travail » des mutations doivent-ils être encouragés par notre ignorance et évidemment par celle de notre passé ? Quelle attitude adopter devant le « contre-spectacle » imposé par le droit, ou ce qu'on appelle le « collage » des intérêts ? Face au sérieux des argumentaires (économiques, voire éthiques : nourrir, chauffer, sauver…) qui à notre tour nous « colonisent », ne peut-on opposer que l'émotion, la passion, la déraison (c'est-à-dire la justification de l'argumentaire économico-éthique). Le groupe HDC, en collaboration avec des chercheurs d'horizons très différents, propose dans cet ouvrage tout autre chose et même le contraire : l'étude, le savoir, face aux contraintes transfigurées en idéaux (la planta-tion contre l'agriculture itinérante, la monoculture contre les traditions vivrières, les réserves naturelles intégrales contre les feux de brousse, etc). Il donne les outils d'une vraie discussion sans porter un regard positif ou négatif, simplement en réfutant la fausse logique d'un débat jusque-là biaisé.
Le Groupe HDC (Histoire du droit des colonies, UMR 5815 Dynamiques du droit, Université Montpelier 1)
Les recherches sur le fait colonial connaissent un réel dynamisme depuis les années 1980 avec une accélération depuis le début des années 2000 tant en France qu’à l’étranger. Outre l’effet médiatique induit par le cinquantenaire des Indépendances en Afrique, il semble que le traumatisme algérien s’estompant, de nombreux chercheurs entrevoient enfin le grand bénéfice qu’il y a à démythifier la période coloniale. Ainsi, pour les juristes français, l’histoire du droit des colonies était quasiment inexplorée jusqu’à ce que l’UMR 5815 (Dynamiques du droit, Univ. Montpellier 1) en fasse, il y a une dizaine d’années, un axe majeur de sa recherche avec la création du Groupe d’Histoire du Droit des colonies/HDC : jusqu’alors les travaux du groupe ont porté sur la justice Outre-mer : six ouvrages déjà produits, trois en cours sur la période postindépendances, et surtout un site http://histoiredroitcolonies.fr/ soulignent la densité, l’intérêt et le retentissement du travail déjà accompli. Le groupe, dirigé par Eric de Mari (PR Histoire du droit) s’intéresse aujourd’hui aux problématiques environnementales, et aux institutions coloniales, dans le but de renouveler les approches et les regards sur les sociétés colonisées et les Etats colonisateurs.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
