Une belle mort
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Noël. Le repas du réveillon. Toute la famille est réunie autour du père et de la mère. Atteint de Parkinson rigide, le père est aujourd'hui prisonnier de son corps. Que faire quand on est en présence de quelqu'un à qui désormais tous les plaisirs sont interdits ? Faut-il prolonger sa vie ou plutôt l'aider à l'abréger ? Autour de la table, les avis sont partagés.
Gil Courtemanche sait trouver la bonne distance — entre le tragique et le dérisoire, et l'angle juste — une frontalité simple et efficace. Pas de tirade pathétique ou complaisante, pas de discours abstrait ou moralisant, mais des observations précises. Aimé Ancian, Le Magazine littéraire
Une belle mort semble finalement vouloir sonner le glas de la famille traditionnelle formée d'un père dominateur et d'une mère réparatrice. Deuil tout aussi nécessaire et que la littérature québécoise n'aurait pu rêver de souligner plus magistralement. Eric Paquin, Voir
Journaliste, essayiste et romancier, Gil Courtemanche vit à Montréal. Son premier roman, Un dimanche à la piscine à Kigali (Boréal, 2000), qui a connu un succès mondial et est traduit dans plus de vingt langues, a également fait l'objet d'un film. Son deuxième roman, Une belle mort (2005), a été porté à l'écran par Léa Pool sous le titre La Dernière Fugue. Il a fait paraître en 2009 un troisième roman, Le Monde, le lézard et moi.
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