Fou du père (Le)
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«Une écriture de l’envoûtement.» - Jean-Roch Boivin, Le Devoir
«L’enfant vit dans l’ombre de son père jusqu’à ce qu’un jour il projette sa propre ombre», dit un proverbe amérindien. C’est dans ce mystère que nous entraîne Robert Lalonde avec un récit obsessionnel de l’initiation masculine.
«J’avironne nu, avec la brise qui me refroidit et, de même coup, calme ma fureur…» Il a laissé derrière lui la ville, une femme aimée, sa vie, pour remonter la rivière jusqu’au père muet de son enfance. Sauront-ils parler enfin? Le fils connaît les mots, le père ne les entend pas.
Le Fou du père, c’est aussi le goût physique, voire sexuel, de la nature, un panthéisme sauvage, l’amour de la terre, du ciel, de l’herbe et de l’eau. - Jean-François Josselin, Le Nouvel Observateur
Ce roman, ce récit plutôt, livre d’amour, de passions contraires, de transgressions aussi, représente un sommet de l’art de son auteur.
Menant en parallèle des carrières d’écrivain et d’acteur, Robert Lalonde est l’auteur de nombreux romans (La Belle Épouvante, Le Dernier Été des Indiens, Le Petit Aigle à tête blanches), nouvelles (Où vont les sizerins flammés en été ? Espèces en voie de disparition), et carnets (Le Monde sur le flanc de la truite, Iotékha’).
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