Montagne rouge (sang) (La)
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Comment survivre à la disparition de celui qu’on a aimé ? Un an après le suicide de son amoureux, une jeune femme retourne sur la montagne où ils aimaient tant se retrouver, là même où il s’est enlevé la vie.
Par la présence en scène du jeune homme, Steve Gagnon superpose deux époques : le moment présent du deuil si difficile et l’évocation des moments de bonheur commun, mais aussi du mal de vivre qui a conduit le jeune homme à la mort.
Steve Gagnon confiait à Marie Laliberté (Voir) qu’il ne fallait pas voir dans La montagne rouge (SANG) une pièce sur le suicide, ceci jouant plutôt le rôle de fil dramatique permettant la rencontre entre, d’une part, une jeune femme qui doit faire son deuil dans une société à court de rituels et, d’autre part, un jeune homme incapable de composer avec l’intranquillité, l’inconfort menant jusqu’à l’agressivité, voire la rage dont l’auteur note la présence dans sa génération.
Au dégoût de la vie qu’exprime l’homme, la femme réplique par sa propre colère, ce à quoi succèdent des moments d’un désarroi émouvant devant la nécessité de vivre, de continuer à vivre.
Steve Gagnon était de la promotion 2008 du Conservatoire d’art dramatique de Québec. Comédien, il a joué dans des productions récentes de Caligula (Trident), L'asile de la pureté (Trident), Ines Pérée et Inat Tendu (Méduse), Reconnaissance (Niveau Parking). On lui doit aussi la mise en scène d’Autour de ma pierre (Conservatoire). Il a cosigné avec Véronique Côté les textes du tableau « Jardins secrets » du parcours Où tu vas quand tu dors en marchant... ? (L’instant même, 2010).
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
