Portraits d'anciennes jeunes filles
| Aussi disponible en version numérique: |
Montréal, le quartier Rosemont, rue Masson. Trois personnages principaux : Josée, qui est aussi la narratrice; Julien et la vieille dame Rose. Ils se rencontrent par hasard dans la rue et vont se lier d’amitié. Peu à peu, on découvre leurs secrets.
Josée a quitté son village du Lac-Saint-Jean. Elle est en rupture avec sa famille et vient tout juste d’arriver en ville avec sa guitare et ses pinceaux. Elle a l’intention de se tailler une place au soleil. C’est une jeune un peu sauvage, qui a la fougue de la jeunesse.
Julien, qui frise la cinquantaine, est un être mystérieux qui passe son temps à marcher dans les rues, comme s’il était à la recherche de quelqu’un. Il a les allures d’un clochard… C’est un homme brisé par la perte de sa fille unique, morte accidentellement à l’âge de 20 ans.
Rose est une vieille dame très digne, qui vit seule depuis le décès de son mari notaire. Une philosophe qui regarde la vie et les gens avec sagesse et sérénité. Un sourire au coin des lèvres. Tendre et moqueuse. Elle a aussi ses secrets, dont cette aventure de jeunesse avec un Chilien qui la fait encore rêver.
Josée, dans le secret de son appartement, va peindre les portraits de trois anciennes jeunes filles : celui de Rose, celui d’Ariane, la fille disparue, et celui d’Alexa, l’épouse de Julien.
Nicole Houde est née à Saint-Fulgence en 1945. Depuis la parution de son premier livre en 1983, elle poursuit une œuvre d’une impeccable exigence et d’une remarquable unité de ton.
En 1984, elle reçoit le Prix des Jeunes Écrivains du Journal de Montréal pour La Malentendue, son premier roman ; en 1989, on lui décerne le Prix Air Canada pour L’Enfant de la batture, roman pour lequel elle était aussi finaliste au Prix Molson de l’Académie canadienne-française ; en 1991, elle est à nouveau finaliste au Prix Molson pour son roman Les Inconnus du jardin ; et en 1995, elle obtient le Prix du Gouverneur général pour son sixième roman Les Oiseaux de Saint-John Perse, roman dans lequel elle aborde avec compassion le sujet de la vieillesse.
« L’écriture de Nicole Houde est une écriture où vibre une poésie discrète, attentive à la charge de rêve qui transcende les êtres et les objets les plus humbles. » Ce commentaire du jury qui lui a décerné le Prix du Gouverneur général cerne bien l’univers de cette romancière.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.
