Nouvelles de la capitale- Le canon des Gobelins
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Voici rassemblées en un seul livre toutes les nouvelles de Daniel Poliquin. On y découvre un univers hétéroclite, tout en nuances, où l’identité devient multiforme.
« Les neuf nouvelles de Nouvelles de la capitale, son premier recueil [1987], se passent toutes à Ottawa, où les personnages principaux, des Franco-Ontariens ou des Québécois pour la plupart, vivent de petits ou de grands drames. Le fil conducteur du recueil se trouve dans le regard d’un narrateur commun à toutes les nouvelles, un certain Joanisse, écrivain et nouvellier, comme l’auteur, dont il semble être une sorte d’alter ego. Mais le discours sert autant à mettre en valeur la pensée et la vie de ce narrateur qu’une certaine faune colorée qu’il fréquente, faite d’ambitieux autant que de ratés, qui n’ont rien de banal toutefois. »
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« Le deuxième recueil de nouvelles de Poliquin, Le canon des Gobelins [1995], explore plus en profondeur la réalité outaouaise ontarienne. Dans ses récits, Poliquin livre des morceaux de ce qui cherche à prendre la forme d’une comédie humaine dont le centre se trouve toujours à Ottawa et dont la finalité avouée serait de « met[tre] à mal tous les clichés à propos d’Ottawa-la-monotone ». Il a le don de camper des personnages et des narrateurs ou des narratrices qui semblent toujours chercher à captiver l’attention du ou des destinataires. »
(Michel Lord, « Parcours labyrinthique de la nouvelle franco-ontarienne », dans Introduction à la littérature franco-ontarienne)
« [...] Daniel Poliquin [depuis 1982] construit une œuvre narrative de première force. [...] L’œuvre est portée par de puissantes qualités d’écriture (les dons du conteur, l’habileté à camper les personnages, la finesse de l’humour) et marquée par une unité structurale tout aussi séduisante qu’impressionnante, qu’il convient avant tout de saluer. Cette unité, dont participe éloquemment l’écriture des recueils Nouvelles de la capitale (édition originale de 1987) et Le Canon des Gobelins (édition originale de 1995), réunis ici en un seul volume, est constituée de multiples renvois thématiques, idéologiques ou formels entre les ouvrages qui composent l’œuvre. »
(Extrait de la préface de François Ouellet)
Daniel Poliquin est né à Ottawa le 18 décembre 1953 ; il paraît son âge et s’en fiche pas mal. Ses ouvrages lui ont valu maintes distinctions : docteur honoris causa de l’Université d’Ottawa, chevalier de l’Ordre de la Pléiade, membre de l’Ordre du Canada et chevalier de l’Ordre des arts et lettres de la République française. L’ONF lui a déjà consacré un documentaire, L’écureuil noir de Fadel Saleh, 1999. Ses romans les plus connus sont L’Obomsawin, L’écureuil noir, L’homme de paille et La kermesse, tous primés. Il est également traducteur littéraire, ayant francisé plusieurs romans d’écrivains célèbres, notamment Jack Kerouac, Mordecai Richler et Douglas Glover. Il partage son temps entre Ottawa, dont on dit qu’elle est la capitale de son œuvre, et la Nouvelle-Écosse, dans une maison centenaire, sur une terre fruitière, à deux pas de la mer. Si on vous dit qu’il est heureux, il vous confirmera lui-même que c’est vrai.
(Daniel Poliquin sur lui-même. Tiré de Lire Poliquin)
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