Mille et une nuits, dans les pas de Shéhérazade
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Shahrayar, le Roi de Perse découvre un jour que sa femme le trompe. Fou de rage, il lui tranche la gorge. Il décide alors d’épouser chaque soir une nouvelle jeune fille mais la tue au lever du jour pour être sûr de ne plus être trahi. Malgré la folie du Roi, Shéhérazade décide d’épouser le souverain. Dès le premier soir, elle lui raconte une histoire qu’elle interrompt le matin. Pendant mille et une nuits, la Belle va raconter pour ne pas mourir et sauver ainsi le royaume de la folie d’un homme.
Les Mille et Une Nuit est l’un des grands chefs d’œuvre de la littérature arabe. Depuis des siècles, le titre, à lui seul, fait rêver et fantasmer. Mille et une fois, il a été emprunté dans la littérature, au cinéma, dans la chanson, et ce n’est sûrement pas fini. C’est une oeuvre immense : plus de 150 contes. Certains sont courts, d’autres sont des romans de plusieurs centaines de pages, d’autres encore sont emboîtés les uns dans les autres jusqu’au vertige . Ils vont du conte merveilleux à l’épopée, en passant par l’anecdote ou le conte édifiant.
Aujourd’hui encore, Les Mille et Une Nuits continuent à nous interpeller et nous poser des questions : Quand sont-elles nées ? Dans quel milieu ? À qui s’adressaient-elles ? Pourquoi cette division en nuits ? Les auteurs, les conteurs et les copistes des Nuits sont anonymes. L’apparition du premier noyau des contes, date du VIIIème siècle à Bagdad. Ce noyau a sans doute une origine persane et indienne. À ce noyau vont s’ajouter des contes nés à Bagdad et en Syrie, puis d’autres plus tard en Egypte où le recueil va s’organiser et prendre ce titre magnifi que. Si les Nuits sont arabes, elles plongent leurs racines loin dans toutes les civilisations de la région : sumérienne, égyptienne, persane, indienne, grecque et arabe pré-islamique.
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