Genèses de soi
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Combinant les apports de la génétique textuelle et les théories de l’écriture au féminin, Julie LeBlanc consacre cet essai à la genèse de certaines œuvres de Marie-Claire Blais, Nicole Brossard, Annie Ernaux, Madeleine Monette et Madeleine Ouellette-Michalska. Pour réaliser ce travail, elle a pu consulter les archives de ces écrivaines, qui ont donné accès à des manuscrits et à des journaux d’écriture, des documents pour la plupart inédits.
Première partie : La genèse d’un journal
1. Autotextes, avant-textes, intertextes : le journal diffusé de Madeleine Ouellette-Michalska comme avant-texte du journal publié
2. Écriture et réécriture au féminin : les journaux de Nicole Brossard
Deuxième partie : Le journal d’une genèse
3. Les carnets d’écriture de Marie-Claire Blais
4. Le journal d’écriture comme laboratoire de l’œuvre : Passion simple et Se perdre d’Annie Ernaux.
Troisième partie : le roman-journal, simulation d’une écriture autobiographique au féminin
5. Le statut du référent dans les récits autobiographiques : œuvres de fiction et de non-fiction
6. De la réalité autobiographique à la fiction de l’imaginé :Le double suspect de Madeleine Monette
Julie LeBlanc est professeure au département d’études françaises/Centre de littérature comparée à l’Université de Toronto. Spécialiste de l’écriture autobiographique et de la critique génétique, elle est l’auteure de Les Masques de Gilbert La Rocque (édition critique, Presses de l’Université de Montréal, coll. Bibliothèque du Nouveau Monde, 1998), Énonciation et inscription du sujet : textes et avant-textes de Gilbert La Rocque (Toronto, éditions du GREF, coll. Theoria, 2000) et des Carnets d’écriture de Marie-Claire Blais (éditions David, à paraître).
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