Un Pékin en Afrique
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Après L’OEil de l’idole, ce second tome de l’anthologie des meilleurs écrits humoristiques de S. J. Perelman recueille 16 textes tous inédits parus dans le New Yorker entre 1950 et 1960, période où l’auteur est au sommet de son art.
Soit neuf nouvelles délirantes où Perelman joue les agents secrets mondains ou pastiche un polar culinaire à la française, suivies d’un récit de voyage où l’auteur nous embarque dans ses trépidantes pérégrinations africaines, de Nairobi à Zanzibar, tel un Groucho Marx enfilant le costume d’Ernest Hemingway, qu’il rejoindra d’ailleurs pour un final hilarant.
On comprendra dès lors pourquoi Perelman était considéré comme le plus grand écrivain humoristique américain par ses pairs, de Dorothy Parker à Woody Allen en passant par Donald Westlake.
Issu d’une famille juive d’origine russe de Brooklyn, Sydney Joseph Perelman (1904-1979) fut un des maîtres américains de l’absurde et du nonsense. Auteur de centaines de textes brefs et de plusieurs récits, il sera l’un des piliers du New Yorker des années 1930 aux années 1970. Scénariste, il a également signé deux classiques des Marx Brothers : Monnaie de singe (1931) et Plumes de cheval (1932), et reçu un Oscar en 1956 pour son scénario du Tour du monde en 80 jours.
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