Déesse des mouches à feu (La) [ancienne édition]
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La déesse des mouches à feu, c’est Catherine, quatorze ans, l’adolescence allée chez le diable. C’est l’année noire de toutes les premières fois. C’est 1996 à Chicoutimi-Nord, le punk rock, le fantôme de Kurt Cobain et les cheveux de Mia Wallace. Des petites crisses qui trippent sur Christiane F. et des gars beaux comme dans les films en noir et blanc. Le flânage au terminus et les batailles de skateux contre pouilleux en arrière du centre d’achats. L’hiver au campe dans le fin fond du bois, les plombs aux couteaux, le pcp vert et les baises floues au milieu des sacs de couchage. C’est aussi les parents à bout de souffle et les amants qui se font la guerre. Un jeep qui s’écrase dans un chêne centenaire, les eaux du déluge qui emportent la moitié d’une ville et des oiseaux perdus qu’on essaie de tuer en criant.
« Avec beaucoup de maîtrise, l’écrivaine a su prêter à La déesse des mouches à feu une langue trempée dans l’oralité de son époque et de la région qu’elle décrit, fautes de grammaire en prime. Elle parvient à insuffler la vie et à donner de la texture et des fêlures à ce personnage d’adolescente qui arrive à briller dans le noir, cousine lointaine du Holden Caulfield de L’attrape-cœurs. Puissant. »
— Christian Desmeules, Le Devoir
« La déesse des mouches à feu est un roman dur, violent, sans concessions. Et pourtant touchant. Si son héroïne et narratrice se montre détestable, égoïste et superficielle, elle s’avère aussi fragile, pleine de failles. Elle réveille brutalement l’ado qu’on a été. »
— Danielle Laurin, Elle Québec
Née en 1982, Geneviève Pettersen est romancière, chroniqueuse et scénariste. Elle a grandi entre Québec, Jonquière, Chicoutimi, Saint-Honoré et Falardeau avant de déménager à Montréal en 2001. Après des études en sociologie des religions et en littérature à l’uqam, elle a collaboré à La Presse et à divers magazines québécois. Elle tient une chronique mensuelle dans Châtelaine. Paru en 2014 au Quartanier, La déesse des mouches à feu est son premier roman, qui lui a valu le Grand Prix littéraire Archambault en 2015. Il a été publié en anglais chez Véhicule Press en 2016, sous le titre The Goddess of Fireflies, dans une traduction de Neil Smith.
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