Sans la raison nous ne sommes que folie
| Aussi disponible en version numérique: |
Une initiation raffinée, originale et pédagogique à la philosophie en général, et au stoïcisme en particulier.
Par le paradoxe, qui va à rebours de l’opinion admise, Cicéron expose comme des lieux communs des idées dont les Stoïciens peinent à convaincre de la véracité : la beauté morale est le seul bien, la vertu suffit au bonheur, les fautes sont toutes égales, sans la raison il n’y a que folie, tous les sages sont libres et tous les insensés esclaves, seul le sage est riche. Débutant chacun de ses commentaires par une affirmation catégorique, Cicéron s’attache à en rendre intelligible le sens et, ainsi, à emporter l’adhésion. Bien que ludiques, ces Paradoxes se veulent utiles à la cité, où transmettre les vertus stoïciennes. Rédigés alors que la république est menacée, ils hissent la philosophie en arme de combat. Cicéron se lance dans un plaidoyer en faveur de la puissance du langage.
Né en 106 av. J.-C., mort en l’an 43, Cicéron put très jeune démontrer ses talents d’orateur, devenir grand avocat de Rome et connaître la gloire, lors du procès qui conduisit à la condamnation de Caius Verrès, gouverneur concussionnaire de la Sicile. Consul, il écrivit des oeuvres de philosophie politique (De oratore, De re publica et De legibus) et un Brutus. Défenseur d’un idéal de formation universelle, il est souvent placé à l’origine de l’humanisme tel que conçu à la Renaissance.
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.