Fille des arbres
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Dans Fille des arbres, une femme s’interroge sur la nature profonde de l’écriture, celle qui ramène au début, à l’enfance, et qui trouve ses ramifications dans la vie, à l’image de ces racines qui se déploient dans une forêt silencieuse. Au fil de ce carnet, Annyck Martin expose une vision atypique des choses, dans un va-et-vient constant entre passé et présent, réel et imaginaire. Se joignent à ses propos quelques photos de ses complices les plus fidèles : ces immenses végétaux qui l’abritent et la protègent.
Annyck Martin est doctorante en Études et pratiques des arts à l’Université du Québec à Montréal, où elle a complété une maîtrise en études littéraires. Dans sa pratique de création, elle se passionne pour les fragments, l’unité plurielle et le rapport entre les images et les mots. Elle a fait paraître un essai littéraire intitulé La crypte cassée, aux éditions Liber, et publié des textes dans différentes revues, dont Moebius et Le Sabord.
« Lorsque je marche dans les bois, je ressens une forte attirance pour les arbres dont la survie a déjà été menacée ou qui ont été contraints à se développer dans des circonstances risquées. Les postures inusitées, souvent périlleuses, parfois tordues, voire ingénieuses qu’ils ont adoptées apparaissent comme « langage » à elles seules. Leur maintien témoigne d’un courage à la mesure de ce qu’ils ont dû traverser. Les stratégies qu’ils déploient afin de survivre, de continuer à étirer leur cime, à tendre leurs bras vers le soleil, se révèlent étonnantes.
Les arabesques tracées par ces végétaux en font de fins équilibristes, d’étranges philosophes, des poètes stupéfiants. »
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