Correspondance Nietzsche-Wagner
Correspondance Nietzsche-Wagner

Wagner, Richard  
Nietzsche, Friedrich  
Hildenbrand, Hans (Traduit par) 
Heber-Suffrin, Pierre (Présenté par) 
  • Éditeur : Kimé
  • Collection : Philosophie, épistémologie
  • EAN : 9782841748778
  • Code Dimedia : 000173981
  • Format : Broché
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Biographie / Récit biogra., Journal / Correspondance, Philosophie
  • Pages : 202
  • Prix : 36,95 $
  • Paru le 26 février 2018
  • Statut : Disponible, 2 à 4 semaines
  • Code de recherche: CORNIW
  • Groupe: Philosophie
  • Date de l'office: 22 février 2018
  • Code DEWEY:
  • Langue d'origine: français
  • Traducteur:
EAN: 9782841748778

Cette correspondance a été depuis longtemps, traduite et publiée en italien et en anglais (et probablement dans d’autres langues) et il est effectivement surprenant, étant donnés son intérêt historique et son intérêt philosophique qu’elle ne l’ait jamais été en français où seules sont accessibles, dans l’édition Gallimard de sa correspondance, les lettres de Nietzsche. Il s’agit véritablement d’une lacune à combler.
 
Nous avons voulu que le manuscrit puisse constituer un instrument d’étude, comprenant une longue présentation et une multiplicité des notes. Mais il fallait qu’il soit accessible et même agréable à lire pour un plus large public, d’où une présentation plus historique que philosophique et qui, dans ses parties philosophiques, ne soit pas trop technique, ni quant au style, ni quant au vocabulaire.
 
Entre mai 1869 et août 1876, Nietzsche et Wagner entretiennent des relations très étroites. Nietzsche est alors souvent reçu chez les Wagner et pour des séjours de plusieurs jours. Quand il tarde un peu à se montrer, on voit Wagner s’étonner, parfois même se vexer, et multiplier les invitations avec insistance.
 
Mais il s’agira bien aussi d’une véritable inimitié, d’une hostilité, et même d’une hostilité qui se montrera hargneuse, insultante. Ainsi Nietzsche n’hésitera pas à s’interroger : « Wagner est‐il un être humain ? N’est‐il pas plutôt une maladie ? ». Et cela pour répondre sans plus de nuance : « Wagner est une névrose ». De son côté, dès 1878, Wagner en arrivera à se répandre « en bassesses sur le compte de Nietzsche ».
 




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