Correspondance
Correspondance
Lettres 1 à 954
Cicéron  
Robert, Jean-Noël (Edité par) 
Robert, Jean-Noël (Commentaires de) 
Constans, Léopold-Albert (Traduit par) 
Bayet, Jean (Traduit par) 
Beaujeu, Jean (Traduit par) 
  • Éditeur : Belles Lettres (Les)
  • Collection : Editio minor
  • EAN : 9782251451756
  • Code Dimedia : 000217855
  • Format : Relié
  • Thème(s) : LITTÉRATURE - FICTION & ESSAI, SCIENCES HUMAINES & SOCIALES
  • Sujet(s) : Histoire - Rome, Journal / Correspondance, Texte ancien / Grèce antique
  • Pages : 1186
  • Prix : 105,00 $
  • Paru le 26 avril 2021
  • Statut : Disponible
  • Code de recherche: CORRES
  • Groupe: Autres formes littéraires
  • Date de l'office: 21 avril 2021
  • Code DEWEY:
  • Langue d'origine: latin
  • Traducteur:
EAN: 9782251451756

La correspondance de Marcus Tullius Cicéron est l’une des plus abondantes que l’Antiquité nous ait léguées : près d’un millier de lettres qui représentent un formidable témoignage à la fois historique, politique, social et personnel, celui d’un citoyen qui se trouvait au cœur des intrigues au dernier siècle de la République romaine. Elles nous entraînent dans les coulisses du pouvoir.

Elles nous brossent surtout le portrait d’un homme, avec ses forces et ses faiblesses, ses erreurs et ses doutes, ses incertitudes et ses contradictions. Elles permettent d’humaniser une figure tutélaire qui laisse percer, au fil des pages, ses soucis d’homme, ses défauts, ses humeurs, son manque de courage, son égoïsme, ses sentiments intimes. Était-il toujours sincère ? Certes, non. Le mensonge, la duplicité, la clabauderie, le goût très romain du trait qui assassine sa cible sont partout présents… Elles révèlent encore un homme de lettres qui goûte certains plaisirs plus que de raison et plus fort que sa fortune ne le lui permet, tout cela en contradiction avec les beaux principes énoncés dans ses traités de philosophie. Qui eût imaginé Cicéron gourmand jusqu’à s’en rendre malade, ou amateur du plaisir de la conversation avec « un petit coup dans le nez », comme il l’écrit lui-même. « Que de plaisanteries qui sont mises dans la correspondance paraîtraient déplacées si on les rendait publiques », reconnaît-il dans l’une de ses missives.

La correspondance n’offre pas à lire la Vérité, mais bien plutôt la vérité d’un homme qui fut l’une des plus grandes figures de cette République agonisante et à qui nous devons les fondements d’une pensée proprement romaine ainsi que l’élaboration d’une philosophie de l’histoire qui a nourri pour des siècles notre civilisation. Cicéron fut, en son temps, le plus grand défenseur de la liberté, cette libertas au nom de laquelle il luttait contre le pouvoir du tyran, qu’il se nommât César, Pompée, Antoine ou Octave. Le cœur de son engagement.

Cette édition, qui s’appuie sur la traduction de la Collection des Universités de France, est la première à présenter l’intégrale de la correspondance de Cicéron.




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