Ici, ailleurs
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Avouons-le d’emblée : les personnages principaux meurent à la fin. Ils avaient fui leurs souvenirs dans l’espoir d’en semer de nouveaux, dans un village qui se vide. Certains s’en vont, d’autres meurent, d’autres encore disparaissent dans la forêt. Ceux qui restent ne veulent pas vraiment d’eux. Ce n’est pas grave, ils ne sont pas là pour se mêler à leurs histoires mais pour oublier, se retrouver peut-être. La peur de ne jamais être capables de se relever les immobilisera pendant quatre mois, jusqu’aux coups de carabine dans la cuisine d’une maison centenaire.
Ils étaient venus ici pour ne pas être ailleurs. Ils n’en repartiront pas.
Voici un roman tragique, sans musique, mais rempli de lumière. Une berceuse silencieuse, un chemin vers l’automne aux embranchements mystérieux.
Première sélection — Prix France-Québec 2018
«Magnifiquement senti, réfléchi et écrit.»
Mario Cloutier, La Presse
« Ici, ailleurs est présenté comme "un roman sans musique". Peut-être, mais ce livre a un ton, une atmosphère et un propos qu’on n’oublie pas. Ça vaut bien le violoncelle qui, dans cette histoire, ne résonnera plus. »
Josée Boileau, Journal de Montréal
« Un roman qui nous ouvre à l’empathie. […] Un roman qui nous avale. »
Émilie Perreault, Puisqu’il faut se lever
« À l’heure où les chantres de la psycho-pop se gargarisent du mot "résilience", l’écrivain à succès rappelle avec cette ensorcelante fable sur la mémoire qu’il y a des chagrins qu’on ne traverse pas vivant. »
Dominic Tardif, Le Devoir
« Un (trop!) court roman, sombre certes, mais d’une rare beauté. »
Julie Roy, Coup de pouce
« Ici, ailleurs laisse filtrer, pour qui sait écouter, une poésie feutrée aux cicatrices décolorées, tracées par des aiguilles plantées dans la chair. »
Ariane Gélinas, Les libraires
« [Une] histoire à la fois grave et lumineuse, universelle et unique, étrange, mais profondément humaine. »
Samuel Larochelle, Huffington Post
NB : Les prix indiqués sont sujets à changements sans préavis.